pesticides

Salut à tous,

Dans cet article, je voulais voir avec vous :

  • l’impact que peut avoir les pesticides sur notre santé
  • Comment se protéger
  • Le bio est-il une solution?

Se débarasser des pesticides, métaux lourds et toxines du corps.

 Les pesticides : Dangers

100% des français révèlent dans leur organisme des traces de polluants à des doses variables. On est exposé tous les jours à plus de 130 produits toxiques.

Les pesticides sont des fongicides qui éliminent les champignons parasites, des herbicides ou des insecticides. La plupart sont classés cancérogènes, mutagènes (capable de modifier l’ADN) ou reprotoxiques (susceptibles d’augmenter l’infertilité).

Certains sont soupçonnés de favoriser des maladies comme le diabète de type 2, l’obésité, les cancers hormonodépendants (sein,prostate,thyroïde), les troubles de l’attention, l’hyperactivité, l’autisme.

Ils peuvent tous être causés par un dérèglement hormonal. La maladie de Parkinson est estampillée maladie professionnelle en lien avec les pesticides.

 

L’influence réelle sur notre santé est sous-évaluée.

Certaines molécules toxiques peuvent être présentes dans notre organisme en quantité extrêmement faible et se révéler pourtant puissamment dangereuses. C’est le cas des perturbateurs endocriniens (dont le plus connu est le bisphénol A), qui interfèrent avec notre système hormonal, y compris à des niveaux d’exposition minimes.
Enfin, parce que le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC), n’aurait évalué le potentiel cancérigène que d’une trentaine de pesticides.

Les substances chimiques sont classées par le CIRC selon la mention « cancérigène pour l’homme » (avec, l’amiante le benzène et la charcuterie), « cancérigène probable » ou « cancérigène possible ».
Il faut savoir que de nombreux pesticides utilisés au quotidien dans l’agriculture n’ont pas encore été testés : ils sont donc dits « inclassables ».

Le risque qu’ils soient cancérigènes est donc potentiel.

 

Quel coût pour la société ?

 

pesticides

Comme dans bien d’autres domaines, prévenir serait bien plus économique que guérir. Des subventions d’Etat massives envers le bio reviendraient moins cher que de réparer les dégâts sanitaires et environnementaux des pesticides.

Les pesticides ne sont pas rentables car il faut mesurer aussi le coût de l’impact sur l’environnement et sur la santé du consommateur.

  • Frais de santé publique liés aux polluants
  • Impact sur les écosystèmes « utiles », comme la disparition des pollinisateurs (des millions d’espèces, pas uniquement les abeilles)
  • Frais de surveillance et de dépollution des milieux contaminés (aquatiques principalement)
  • Frais de réglementations, contrôles et études
  • Baisse des rendements à cause des résistances aux pesticides développées par les mauvaises herbes et les insectes visés.

 

Ce ne sont ici que des coûts financiers, mais qu’en est –il des coûts sur les morts des consommateurs et des déclins de nombreux écosystèmes ?

 

L’usage des pesticides augmente

 

L’augmentation moyenne en Europe a été de 5 % entre 2009 et 2013, puis de 9,4 % entre 2013 et 2014.

Le plan Ecophyto, lancé en 2008 lors du Grenelle de l’environnement, avait pour ambition de réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici à 2018. On voit qu’il s’est soldé par un échec cuisant. Il a été repoussé à 2025.

Et en France ? Nous sommes le premier producteur agricole en Europe et le deuxième consommateur de pesticides derrière l’Espagne. Nous sommes l’un des plus gros consommateurs de pesticides au monde.
Nos rendements, pourtant, ne progressent plus : céréales, oléagineux, poires, pommes ou betteraves sont moins productifs qu’en 2009.

 

La loi française ?

 

Certains pesticides ont été interdits, après de solides études scientifiques et souvent grâce aux lanceurs d’alerte.

Dans l’hexagone, sont ainsi officiellement interdits : le bien connu DDT, le Cruiser OSR, le Gaucho à maïs, l’atrazine.
Hélas, leur impact environnemental et sanitaire persiste bien sûr pendant des années après leur retrait du marché.

L’interdiction de l’utilisation des néonicotinoïdes a été adoptée. Heureusement, ce sont des molécules chimiques conçues par Bayer, Syngenta ou BASF pour pénétrer au cœur des gènes et du système dans la plante, celle-ci sécrète ensuite le toxique tout au long de sa croissance.

 

La commission européenne

Concernant la commission de Bruxelles, le doute n’est plus permis : les autorisations de mise sur le marché des différents pesticides par la Commission européenne font preuve d’un laxisme éhonté, sous l’influence évidente des lobbys industriels.

Les intérêts des industriels et de certains agriculteurs l’ont emporté sur les intérêts du public.

 

 Se protéger des pesticides

 

pesticides

 

Se protéger des pesticides de nos jours reste très difficile, tant de produits toxiques sont autour de nous, qu’il est bien difficile de passer à travers les mailles du filet.

Je vous l’accorde, mais ne vous découragez pas ! Il faut dans toutes circonstances rester optimiste, imaginer un avenir meilleur. C’est compliqué, l’Homme fait tellement n’importe quoi. On peut néanmoins limiter les dégâts.

Déjà il nous faut nous alimenter avec des produits biologiques afin de réduire notre exposition aux produits chimiques. De plus si tous, on commence à acheter bio, alors nous avons le pouvoir de renverser la situation. Ce n’est pas une fatalité. On ne peut pas se laisser abattre, on doit se battre.

Notre santé et la santé de nos enfants est en jeu. Renverser la situation en se jouant de l’offre et de la demande, c’est nous qui avons le pouvoir, c’est nous qui décidons de ce qu’on veut mettre dans nos assiettes.

Cette situation aurait de nombreux avantages, vous diminuerez les dommages pour votre corps de façon drastique, mais aussi sur l’environnement, les agriculteurs qui ont travaillés pour produire ces aliments et pour les animaux qui ont vécus à proximité. Vous faites du bien à plusieurs personnes. Nous pouvons agir sur cela, ensemble on est bien plus fort.

De plus les fruits et légumes biologiques sont avérés bien plus riche en antioxydants et en vitamines que les autres. Votre santé s’améliorera, avec elle vient la vitalité, l’énergie et votre moral sera meilleur et votre cerveau aura de meilleures capacités.

 

Halte aux mythe anti-bio !

 

bio

 

L’agriculture biologique en France n’a jamais recours aux produits chimiques. Les pesticides ne doivent donc pas entrer en contact avec un fruit ou légume certifié bio.


Bien que certaines contaminations soient théoriquement possibles, à cause de l’eau, du vent ou de l’utilisation antérieure de pesticides (encore qu’il faille obligatoirement deux ans de carence sans utilisation de produits chimiques pour pouvoir obtenir le label bio sur un sol), ces cas restent rares et les contrôles sont fréquents pour s’assurer que l’exploitant respecte cette règle de non-utilisation de produits chimiques.

Quand bien même, une fois de temps en temps, un produit bio que l’on ingère aurait sur lui une molécule de pesticide apportée par un coléoptère voyageur… Personnellement, je préfère absorber une goutte de poison qu’une coupe entière. 😉

 

De plus, les agriculteurs bio prennent la plupart du temps toutes les mesures de précaution nécessaires pour éviter les contaminations extérieures (distances de sécurité avec les champs voisins, installation de haies, de fossés…).

Ils y ont tout intérêt : si lors d’un contrôle, des résidus chimiques sont révélés au sein de leur production, ils peuvent perdre leur certification.
De même, les organismes certificateurs appliquent une grille d’analyse des risques pour éviter toute contamination.

Alors n’hésitez plus car c’est important, pour vous, pour l’avenir, pour nos écosystèmes.

Vous l’aurez compris, mangez bio, permet aux industriels de changer leur fusils d’épaule, de prendre en considérations les besoins des consommateurs. Nous sommes l’offre et la demande, c’est pourquoi on se doit d’agir pour notre santé et celle des générations futures.

J’espère que cet article vous a plu, si c’est le cas partagez-le, venez commentez sur ma page facebook, twitter, instagram.

Commencez à agir sur votre santé: Programme détox

Merci à vous mes écoparticipateurs 😉

Bonne santé

Flo