métaux lourds

Salut 🙂

Dans cet article, on va voir les métaux lourds. Pourquoi les métaux lourds ?

On a vu dans l’article précédent, qu’on pouvait en trouver dans les poissons tel que le saumon. Or, ce n’est pas très bon pour la santé.

Ma formation détox.

 

Les Métaux lourds

 

Les métaux lourds sont des éléments présents à l’état de trace (Cadnium, Cuivre,mercure,plomb…), mais aussi des éléments non-métalliques, comme l’arsenic,le fluor…La plupart d’entre eux, les oligo-éléments sont nécessaires à la vie, mais à faible dose. Aussi, ils peuvent être très nocifs en quantités trop importantes.

C’est le cas du fer (Fe), du cuivre (Cu), du zinc (Zn), du nickel (Ni), du cobalt (Co), du vanadium (V), du sélénium (Se), du molybdène (Mo), du manganèse (Mn), du chrome (Cr), de l’arsenic (As) et du titane (Ti). D’autres ne sont pas nécessaires à la vie et sont préjudiciables dans tous les cas, comme le plomb (Pb), le cadmium (Cd) et l’antimoine (Sb). Les métaux lourds s’accumulent dans les organismes vivants et ont des effets toxiques à court et long terme. Certains, comme le cadmium, le chrome et le plomb, sont cancérigènes.

Les métaux lourds sont émis lors de la combustion du charbon et du pétrole, Ils sont également issus de l’incinération des ordures ménagères et de certains procédés industriels.
Ainsi, ils sont naturellement présent dans notre environnement. Ils sont émis dans l’air sous forme de micro-particules et finissent par retomber sur le sol, contaminant les animaux et les végétaux. La plupart se retrouvent dans notre alimentation. Certains sont essentiels au bon fonctionnement de notre organisme mais d’autres sont nocifs. Cependant, en excès dans l’organisme, ils peuvent tous être dangereux pour la santé. Ce sont des éléments métalliques naturels dont la masse volumique est supérieure à 5g/cm3

 

Les métaux lourds les plus toxiques :

 

L’Aluminium (Al)

 

aluminium

 

C’est un métal naturel, présent dans la croûte terrestre. C’est le plus abondant après l’oxygène et le silicium. On y est énormément exposés. Il est aussi largement utilisé dans l’industrie. On le retrouve naturellement dans notre alimentation en petites quantités.

Certains aliments peuvent en contenir plus à cause d’ajout d’additifs alimentaires à base d’aluminium, ustensiles de cuisine, emballages contenant ce métal. Il peut se retrouver dans l’eau car dans les traitements des eaux, les sels d’aluminium sont utilisés comme des agents floculant pour éliminer les particules organiques. La valeur réglementaire est de 0.2 mg/l mais l’eau de certaines communes dépasse parfois cette limite. On le trouve dans les déodorants, médicaments anti-acides et les vaccins en tant qu’adjuvant.

 

Quels sont les risques de l’aluminium

 

Il n’a aucune fonction biologique. Il traverse la peau et le tube digestif, une fois dans le sang il est filtré par les reins et éliminé par les urines. Seulement, 20% échappent à ce filtrage et se loge dans les os, les poumons, le foie et le cerveau où il s’y accumule et pour longtemps. C’est un neurotoxique et certaines études l’ont mis en cause dans la maladie d’Alzheimer. Par contact cutané, c’est le cas lors d’application de déodorant. Il est aussi suspecté dans l’apparition du cancer du sein.

 

L’Arsenic

 

Lui aussi est naturellement présent dans la partie superficielle de l’écorce terrestre à une concentration moyenne. Plusieurs régions sont concernées par la concentration importante d’arsenic dans le sous-sol : massif central, l’auvergne, les vosges, les alpes.

Il peut se retrouver dans l’atmosphère par différents phénomènes naturels : érosion des roches, réaction d’oxydoréduction, activité volcanique, feux de forêt. Mais aussi par combustion du fioul lourd, production de verre, métallurgie…

Il est présent dans le sol, donc il se retrouve dans les aliments, l’eau qui représente le plus grand danger pour la santé publique.

 

Les risques pour la santé :

 

L’ingestion d’eau ou d’aliments (poissons, mollusques, crustacés, riz) contaminés constitue la principale voie d’exposition à l’arsenic pour la population générale. En milieu professionnel, c’est l’inhalation. Les symptômes immédiats caractéristiques d’une intoxication aiguë à l’arsenic comprennent vomissements, douleurs œsophagiennes et abdominales et diarrhées sanguinolentes.

Une étude réalisée chez des salariés exposés par inhalation à l’arsenic a mis en évidence l’apparition de lésions cutanées, de troubles digestifs ainsi qu’une augmentation du risque de mortalité par accident cardiovasculaire.

Entraîne aussi des troubles de la fertilité, fausses couches, une résistance moindre aux infections ainsi que des perturbations du cœur et des dommages au cerveau. Il est aussi responsable dans le cancer du poumon, de la peau et de la vessie. L’arsenic et ses composés inorganiques sont classés cancérogènes avérés pour l’homme.

 

Le Cadmium (Cd)

 

 

Il est présent à l’état de traces dans l’écorce terrestre. Il peut être dispersé dans l’air, ainsi que par des activités humaines comme la métallurgie du zinc et du plomb, automobile, rejets ou incinérations de batteries et accumulateurs, emplois de peinture et de pigments, combustion de combustibles fossiles, épandages d’engrais et de boues de station d’épuration.

On le retrouve dans les piles, soudures, accumulateurs, pigments de peinture, produits pour la photogravure, engrais et pesticides. On peut également en trouver dans les aliments, plus particulièrement dans les fruits de mer.

En effet le cadmium présent dans l’eau est retenu par les coquilles st jacques, les homards, les langoustes, les huîtres entre autres qui filtrent l’eau de mer. Mais aussi dans les poissons et surtout dans le foie et les reins et intestin de ces hôtes.

On peut l’absorber par inhalation et ingestion. Par ingestion il s’accumule dans le foie, puis les reins et entraîne une néphropathie irréversible pouvant évoluer vers une insuffisance rénale. Il est classé cancérigène pour l’homme, notamment des cas de cancer des poumons.

 

Le chrome (Cr)

 

metaux lourds chrome

 

Le chrome présent dans l’environnement est lié pour l’essentiel à des émissions d’origine industrielle. Ce métal est utilisé comme catalyseur dans la synthèse de l’ammoniac, dans la fabrication d’aciers chromés, d’aciers inoxydables et d’alliages ainsi que pour le chromage galvanique.

Des complexes organiques sont utilisés comme colorants de développement dans la photographie couleur, et des dérivés inorganiques du chrome sont utilisés comme pigments. Les sels de chrome VI connaissent une très large utilisation dans les produits de conservation du bois et la tannerie.

Le chrome se retrouve dans l’air, les sols, les milieux aquatiques et dans les aliments. Mais il est important de différencier le chrome trivalent (chrome III) et le chrome hexavalent (chrome VI).

Le chrome III présent dans les aliments comme la levure de bière, le foie de veau, les brocolis, les haricots verts, les céréales, est un oligo-élément essentiel à la santé humaine. Il augmente la sensibilité des tissus à l’insuline, ce qui contribue à normaliser et à stabiliser les taux de sucre et d’insuline dans le sang.

Quant au chrome VI, il n’apporte rien à l’organisme et peut être néfaste pour la santé.
Quels sont les risques pour la santé ?
Le chrome III est un composé naturel de l’organisme peu toxique. Ses dérivés peuvent se comporter comme des allergènes si la concentration est très élevée.

Peuvent alors apparaître de l’asthme et des dermatites.

En ce qui concerne le chrome VI, il est hautement toxique et peut s’accumuler dans le foie, les reins, la glande thyroïde et la moelle osseuse.

Il entraîne des troubles respiratoires, des inflammations des muqueuses et des ulcères. Des atteintes gastro-intestinales ont également été observées lors d’expositions professionnelles par inhalation (douleurs stomacales, crampes, ulcères gastro-duodénaux et gastrites).

En cas d’ingestion de forte dose, le chrome VI peut provoquer une inflammation du tube digestif puis des nécroses (douleurs abdominales, vomissements, diarrhées, hématémèses).

En 1990, le CIRC a classé le chrome VI dans le groupe 1 : « agent cancérigène pour l’homme » et le chrome III dans le groupe 3 : « agent qui ne peut être classé pour sa cancérogénicité pour l’homme ».

 

Le cuivre (Cu)

 

metaux lourds cuivre

 

 

Le cuivre est une substance naturellement présente dans l’environnement et qui se diffuse dans les milieux (air, eau, sols) par des phénomènes naturels. Il est utilisé par exemple en tant que catalyseur et réactif en chimie, agent de mordançage dans les textiles, produit de photographies, etc.

On l’utilise également dans la plomberie, l’industrie électrique, et dans l’agriculture. La production de cuivre a augmenté lors des dernières décennies et, de ce fait, les quantités de cuivre dans l’environnement ont augmenté.

 

Où se retrouve-t-il ?

On peut trouver du cuivre dans l’eau, l’air et dans beaucoup de types d’aliments. Les aliments les plus riches en cuivre sont le foie de veau (ou de porc, d’agneau, etc.), le chocolat, le thé et le café.

L’absorption de cuivre est nécessaire, car c’est un élément essentiel pour la santé.

Mais une exposition à des quantités excessives peut causer des problèmes de santé importants. Le cuivre peut également se retrouver dans l’eau potable par corrosion des tuyaux.

 

Quels sont les risques pour la santé ?

L’absorption du cuivre peut se faire par voie respiratoire et digestive, la voie cutanée étant négligeable. Ce composé se stocke principalement dans le foie et dans les reins.

Une intoxication aigüe par inhalation peut entrainer irritation des muqueuses respiratoires et oculaires, des congestions des muqueuses nasales et du pharynx, ainsi que des ulcérations voire des perforations de la paroi nasale.

L’absorption d’une dose unique d’un dérivé du cuivre par ingestion donne lieu à des douleurs abdominales, des maux de crane, des nausées, des étourdissements, des vomissements, de la diarrhée, de la tachycardie, des difficultés respiratoires, de l’anémie, et une insuffisance hépatique et rénale aboutissant à la mort.

Une exposition au cuivre à long terme peut provoquer une irritation au nez, à la bouche et aux yeux et peut provoquer des maux de tête, des maux d’estomac, des vertiges, des vomissements et des diarrhées.

 

 

Le mercure (Hg)

 

poison mercure

 

Le mercure élémentaire gazeux (HgO) est émis dans l’atmosphère par des sources naturelles (émissions atmosphériques des volcans, sols, conduits volcaniques sous-marins, zones géologiques riches en mercure, dégazage des eaux de surface, plantes, feux de forêt…) et par des sources anthropiques.

Les principales émissions de mercure en France en 2007 provenant des activités humaines sont la production d’électricité (40 %), la chimie (15 %), les minéraux non métalliques et matériaux de construction (11 %), les autres secteurs de la transformation d’énergie (7,7 %), le traitement des déchets (7,5 %), la métallurgie des métaux ferreux (5,4 %), l’agroalimentaire (2,8 %), le chauffage urbain (2,8 %), les émissions résidentielles (2,2 %) et le raffinage du pétrole (1,9 %).

En 2007, les émissions atmosphériques de mercure en France métropolitaine représentaient 6,7 tonnes/an.

Le mercure est un polluant « global », c’est-à dire qu’il se retrouve aussi bien au sein des écosystèmes terrestres que marins, dans la végétation, les sols, les zones humides, les neiges ou encore les océans.

Dans l’environnement, plusieurs espèces chimiques coexistent. Le mercure élémentaire HgO s’oxyde en Hg2+, la forme ionique, qui se dépose dans l’environnement terrestre et aquatique.

Anthropique : Relatif à l’activité humaine. Qualifie tout élément provoqué directement ou indirectement par l’action de l’homme: érosion des sols, pollution par les pesticides des sols, relief des digues, … . Du grec anthropos (homme).
On estime que 200 tonnes de mercure se déposent chaque année dans l’Arctique et certaines espèces de la faune polaire sont exposées à des niveaux de mercure dix fois plus élevés qu’il y a 150 ans. Plus près de nous, les rivières et les côtes sont bien souvent polluées: au cours du siècle dernier, la quantité de mercure présente dans les cent premiers mètres des océans de la planète a doublé.

Présent à de faibles concentrations dans l’eau ou les sédiments, le méthylmercure se concentre et s’accumule dans les tissus des organismes vivants tout le long de la chaîne alimentaire : c’est la « bioaccumulation ».

C’est la raison pour laquelle on en retrouve chez les prédateurs des niveaux supérieurs de la chaine alimentaire, que sont la plupart des gros poissons que nous consommons: thons, requins, brochets, espadons ou maquereaux.

Le mercure est également présent dans les ampoules basses consommation. C’est ce métal qui permet de consommer peu d’énergie tout en éclairant très efficacement.

Enfin, depuis 170 ans, les dentistes soignent les caries par amalgame dentaire – aussi appelé plombage – constitué de 50% de mercure associé à de l’étain ou de l’argent. On trouve du mercure dans 70 % des plombages de molaires ou prémolaires en France et chaque année, 17 tonnes sont mises en place dans les bouches des Français. La France est un des seuls pays qui s’est officiellement opposé à l’arrêt des amalgames dans l’Union européenne.

L’exposition s’effectue par inhalation des vapeurs de mercure et, selon ces associations, les amalgames dentaires font courir des risques graves à la santé, notamment pour les enfants et les femmes enceintes.

 

Quels sont les risques pour la santé ?

 

La toxicité du mercure métallique dépend de sa forme physique ; il est toxique par inhalation de ses vapeurs mais présente peu de danger par ingestion et par contact avec sa forme liquide sauf en cas de présence de lésions cutanées.

En cas d’inhalation de vapeurs de mercure, des troubles respiratoires, digestifs et des rougeurs cutanés peuvent se manifester. Le mercure est aussi un agent neurotoxique très puissant et peut s’accumuler toute la vie dans le cerveau et les glandes endocrines des personnes possédant un amalgame dentaire.

Il peut ainsi nuire gravement au développement et au fonctionnement du système nerveux central de l’être humain. Le signe neurologique principal est le tremblement associé à une vaste variété d’effets neuropsychologiques (symptômes psychosomatiques, modifications comportementales et troubles de l’humeur, perte des capacités mentales et cognitives, effets moteurs…).

Le risque est particulièrement élevé quand l’exposition se produit avant la naissance, par le biais du régime alimentaire de la mère, et chez les enfants, via l’allaitement ou par apport alimentaire direct. Le mercure élémentaire est également toxique pour le fœtus chez l’animal et est donc classé réglementairement comme toxique pour la reproduction chez l’homme.

Le mercure est considéré par l’OMS comme l’un des dix produits chimiques ou groupes de produits chimiques extrêmement préoccupants pour la santé publique.

 

Minamata : conséquence tragique d’intoxication au mercure

 

La maladie Minamata est une maladie neurologique grave due à une intoxication des eaux contaminées au mercure.

Dans les années 1950, les habitants de Minamata – d’où le nom de la maladie -, un petit village japonais ont été victimes d’intoxication au mercure. Se nourrissant en grande partie des produits de la mer, les villageois furent la cible d’effrayants symptômes liés au système nerveux tels que la perte de motricité, la restriction du champ visuel ou les troubles mentaux.

Cette intoxication a entrainé également le décès de plus de 2 200 personnes ainsi que des répercussions importantes sur le développement des générations futures.

Les raisons de cette tragédie : une usine pétrochimique installée dans le village 20 ans plus tôt, déversait illégalement des résidus de métaux lourds, dont du mercure et pollua lourdement la totalité des eaux ainsi que l’écosystème marin de la baie.

🙁

 

Le nickel (Ni)

 

 

Où se retrouve-t-il ?

 

Les aliments contiennent naturellement de petites quantités de nickel mais le chocolat et les graisses sont connus pour en contenir des quantités importantes.

L’exposition au nickel augmente lors de la consommation de grandes quantités de légumes provenant de sols contaminés car les plantes assimilent le nickel. Enfin, on peut trouver le nickel dans les détergents.

 

Quels sont les risques pour la santé ?

 

Le nickel et ses composés sont absorbés par les voies respiratoires et dans une moindre mesure par le tube digestif.

Environ 20 à 35 % du nickel inhalé est absorbé dans le sang à partir des voies respiratoires, le reste étant éliminé. L’absorption du nickel peut également se faire par voie cutanée.

Le contact d’un objet contenant du nickel est susceptible d’engendrer des dermatites de contact (allergies). Les études chez l’homme en milieu professionnel indiquent que le système respiratoire est la cible principale de la toxicité du nickel par inhalation induisant une augmentation de certaines pathologies (bronchite chronique, diminution de la capacité vitale, etc.).

 

Le plomb (Pb)

 

metaux lourds plomb

 

Les sources d’émission

 

Le plomb est présent dans la croûte terrestre et dans tous les compartiments de la biosphère. Employé dans l’essence pour ses propriétés antidétonantes jusqu’aux années 90, il est maintenant interdit dans les carburants depuis 2000.

Sa présence dans l’environnement a donc fortement diminué depuis une dizaine d’années. En 1990, les émissions de plomb émanant du transport routier étaient largement prédominantes : 90 % des émissions totales. Elles sont devenues quasi nulles actuellement. 🙂

Aujourd’hui, le plomb est principalement émis par le secteur industriel : métallurgie, production de matériaux et utilisation de minéraux non métalliques. Le plomb peut également être émis par certaines peintures et polluer ainsi l’habitat.

Jusqu’à la moitié du XXe siècle, la céruse (carbonate basique de plomb) contenue dans les peintures et les enduits, a été largement utilisée dans les logements en raison de sa bonne tenue, de sa longévité et de la blancheur qu’elle conférait à ces matériaux. Il peut subsister aujourd’hui encore des peintures au plomb, notamment dans les logements construits avant 1948, date de son interdiction.

 

Où se retrouve-t-il ?

 

Du fait de ses sources d’émission, le plomb peut se trouver dans différents milieux naturels (air, eau, sols), et par conséquent dans les plantes, dans les animaux et ainsi dans les aliments. Il peut également se retrouver dans certains éléments de l’habitat comme les anciennes peintures.

 

Quels sont les risques pour la santé ?

 

La principale voie d’absorption du plomb par l’organisme est digestive, par le lait, l’eau ou les boissons. Les jeunes enfants constituent la population cible de l’intoxication au plomb pour trois raisons.

  1. La première, c’est que leur absorption digestive est plus importante que celle de l’adulte (50 % du plomb ingéré passe dans le sang chez l’enfant et 10 % chez l’adulte).
  2. Ensuite, le système neurologique des enfants étant en phase de développement, ils sont plus sensibles à ce polluant.
  3. La dernière raison relève du comportement des enfants car ils ont tendance à porter des objets à la bouche et peuvent ainsi ingérer des écailles de peintures et de poussières contenant du plomb : c’est le mode de contamination majeur de l’enfant.

L’absorption pulmonaire peut jouer un rôle important pour les expositions professionnelles ou pour les personnes vivant sous les rejets atmosphériques d’entreprises polluantes, puisque 20% à 30% du plomb inhalé est absorbé par l’organisme.

Une fois dans l’organisme, le plomb se distribue dans le sang, les tissus et surtout l’os dans lequel il s’accumule, pouvant y rester stocké très longtemps et être relargué progressivement.

Les effets sanitaires du plomb varient selon la gravité de l’intoxication, mais sont essentiellement neurologiques. La toxicité causée à long terme par ce métal est appelée « saturnisme », lorsque la plombémie (taux de plomb dans le sang) est supérieure ou égale à 100 µg/l chez l’enfant mineur.

Elle peut avoir des effets sur les systèmes nerveux, hématopoïétique et cardio-vasculaire. A forte dose, le plomb provoque des troubles neurologiques, hématologiques et rénaux. Il peut entraîner chez l’enfant des troubles du développement cérébral, avec des perturbations psychologiques et des difficultés d’apprentissage scolaire.

Toujours à forte dose, le plomb induit également des tumeurs rénales chez le rat. Des études ont montré des excès discrets mais significatifs des cancers gastriques, broncho-pulmonaires et des voies urinaires chez les travailleurs exposés au plomb; toutefois, les facteurs de confusion éventuels (tabagisme, co-expositions…) n’étaient généralement pas pris en compte dans les études analysées.

 

Le vanadium (V)

 

Dans la nature, le vanadium est présent dans divers minerais, alliés à d’autres métaux, dans le charbon et le pétrole. On le trouve également lors d’activités humaines sous forme de déchets ou produits de fabrications industrielles dans la métallurgie (alliages de métaux, dont l’acier), la pétrochimie, dans les bitumes, l’asphalte, les goudrons, les suies et les cendres des centrales thermiques.

Le métal est employé dans l’industrie nucléaire (absorption des rayons X). Il est aussi utilisé comme catalyseur dans l’industrie chimique, dans les pots d’échappement catalytique de véhicules à moteur, comme modificateur de couleur dans les lampes à vapeur de mercure, composant de pièces utilisées dans l’industrie électrique et électronique et il est utilisé également dans l’industrie des peintures, des laques, des vernis des encres, des teintures et dans la céramique.

Le principal composé rencontré dans l’environnement de travail est le pentoxyde de vanadium, un composé légèrement soluble dans l’eau, présent principalement sous la forme de fumée ou de poussières.

 

Où se retrouve-t-il ?

Le vanadium se retrouve dans les sols, l’air, l’eau mais aussi dans les aliments tels que les fruits de mer, les champignons, les épinards, le riz, le foie, le sarrasin, les graines de soja, l’huile d’olive, l’huile de tournesol, les pommes de terre et les œufs.

 

Quels sont les risques pour la santé ?

 

Le Vanadium est indispensable à l’organisme : il jouerait un rôle dans les fonctions thyroïdiennes et l’entretien des os. Il améliore aussi l’utilisation de l’insuline et contribuerait à normaliser le taux de cholestérol.

Mais les besoins en cet oligo-élément sont très faibles et à fortes doses, il peut entraîner des problèmes digestifs (diarrhées et vomissements), ces seuils ne pouvant être atteints uniquement par l’alimentation. Par inhalation, le vanadium peut provoquer des irritations des poumons, de la gorge des yeux et des cavités nasales.

Il est distribué dans tous les tissus, mais ce métal s’accumule dans différents tissus de l’organisme (dont les reins, le foie, les poumons et les os) et le rein semble constituer le principal organe de stockage. Chez les travailleurs exposés au vanadium, des troubles neurologiques (céphalées, asthénie (fatigue), sensations vertigineuses, tremblement, idées dépressives) ont été rapportés.

 

En résumé, voici un tableau récapitulatif des effets sur la santé des principaux métaux rencontrés dans l’environnement :

 

Métaux

 

metaux lourds

 

Effets sur la santé

Aluminium

Neurotoxique, suspecté de jouer un rôle dans la maladie d’Alzheimer

Arsenic

Lésions cutanées,  troubles digestifs, troubles de la reproduction, cancérigène avéré

Cadmium

Néphrotoxique, cancérigène avéré

Chrome (VI)

Troubles respiratoires, inflammations des muqueuses, ulcères, cancérigène avéré

Cuivre

Irritation des muqueuses respiratoires et oculaires, douleurs épigastriques, céphalées, nausées,  étourdissements,  vomissements, diarrhée, tachycardie, une insuffisance rénale

Mercure

Neurotoxique puissant, reprotoxique

Nickel

Atteinte du système respiratoire, cancérigène avéré

Plomb

Neurotoxique, responsable de saturnisme, troubles du développement cérébral, perturbations psychologiques et difficultés d’apprentissage scolaire chez les enfants, peut-être cancérigène.

Vanadium

Irritation des poumons, de la gorge des yeux et des cavités nasales, troubles digestifs et neurologique

Les métaux lourds, à fortes doses sont dangereux pour la santé.

On est tous intoxiqués, à différentes doses. Cependant, les solutions qui existent sont : la détoxication régulière. Elle me semble plus qu’importante si on veut prendre soin de sa santé. Et, surtout, ce qui me semble primordial, un contrôle des polluants dans l’atmosphères plus drastiques.

J’espère que cet article vous a plu, je sais c’est pas très reluisant, mais bon… Gardons espoir, et mettons toutes les chances de nos côtés pour vivre mieux et en bonne santé. 😉

Atteindre un âge avancé, oui, mais en étant en pleine santé, aussi. C’est possible, car on est fait pour être en bonne santé 🙂

On est tous acteur de notre santé 🙂

Pour ma formation sur la détox c’est ici. Je vous retrouve de l’autre côté. 🙂

Partagez l’article si il vous a plu et qu’il pourrait interresser d’autres personnes.

Bonne santé à tous les loulous 😉

Flo