Salut à tous,
J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui je voulais partager avec vous, les interrogations qu’on pourrait se poser, au vu de l’état de nos océans et donc sur le saumon.
Dans cet article, on va voir en quatre points ce qu’il en est :
- Le saumon Bio
- Le saumon d’élevage
- Les océans
- Quelles solutions
Le saumon Bio
D’après l’étude de soixante millions de consommateurs, le saumon bio est plus contaminé que le saumon dit « conventionnels ». Pourquoi ?
Tout simplement, parce que nos océans sont de plus en plus pollués. Les dernières analyses s’avèrent critiques, puisque dépassant les résultats de 2014. Les métaux lourd (mercure et arsenic) sont plus importantes que pour les pavés de saumons conventionnels.
Les teneurs en mercure restent en deçà de la limite réglementaire (0.5mg/kg de poisson frais). L’arsenic, quant à lui provient en grande partie de la croûte terrestre, donc c’est tout à fait normal que la chair des poissons en contienne.
C’est inévitable, une grande partie des polluants est apportée par la nourriture des poissons. En effet, elle se compose en grande partie de farines et d’huiles animales, issues de poissons sauvages accumulant ces résidus.
Ce qui interpelle le plus soixante millions de consommateurs, c’est la présence de quatre résidus de pesticides, seulement dans les produits bio. De plus ces pesticides (des organochlorés) sont interdits depuis de nombreuses années.
Les saumons fumés s’en sortent mieux :
Résultat lié certainement au mode de préparation du produit : en enlevant les parties grasses, on réduit les contaminants.
Le saumon conventionnel
Sur dix pavés frais testés, d’origine norvégienne, irlandaise ou écossaise, seuls les quatre pavés de saumon bio s’avèrent contaminés.
Les conseils de l’association :
- Veillez à ce que la couleur soit uniforme
- Évitez les poissons dont l’emballage indique : ne pas recongeler
- Préférez la mention « salage au sel sec ».
Pour savoir comment bien le choisir suivez le lien
Pour ceux qui ne veulent pas suivre le lien : sachez simplement que ceux d’Irlande nagent dans des eaux plus contrôlées et donc moins polluées que ceux de Norvège ou d’Ecosse.
Les conditions d’élevage, intensives ou non. Des fermes d’élevage bio offrent suffisamment d’espace pour nager, sans utiliser de pesticides. Le soin apporté à la transformation y est pour beaucoup : salage, séchage et fumage.
Préférez les labels rouges si vous voulez ne pas vous tromper. En effet, ils ont énormément de contraintes en terme de qualité d’élevage… Aussi préférez les saumons fumés « au bois de hêtre ou de chêne ». Faites attention lorsqu’il y a la mention « fumé » sans précision sur l’essence utilisée, qui révèle la vaporisation de fumée liquide…
Les Océans
Beaucoup de problèmes se posent lorsqu’on regarde l’état de nos océans. Il n’y a pas que les océans, bien sûr 🙁
Les océans sont pollués, subissent les changement climatiques mais aussi la surpêche…
Non seulement le changement climatique va trop vite pour donner le temps aux espèces de s’adapter, mais il acidifie les océans. La surpêche est aberrante lorsqu’on sait qu’en plus une bonne partie des poissons pêchés est relâchée en mer. Quel gaspillage inutile! En plus, summum de l’ironie : le quart de ces poissons sont destinés à nourrir les poissons d’élevage : L’Homme ne tourne pas rond 🙁 .
La destruction des habitats marins:
En effet les méthodes de pêche à l’explosif ou au poison, au chalutage de fond (technique industrielle qui racle le fond marin des océans, emportant tout sur son passage) le matériel de pêche abandonné sur place qui continue d’attraper certains poissons.
La pollution marine
Les extractions minières occasionnent énormément de dégâts, rejettent des polluants tels que les boues de forage toxiques. De plus les techniques employées comme le sonar ou le canon à air, désoriente les cétacés, les tuent ou ils s’échouent car complètement désorientés.
La majorité des polluants retrouvés en mer proviennent des industries, de l’ agriculture et des usages domestiques.
Les polluants tels que les plastiques, métaux lourds, pesticides, pétrole ou polluants organiques persistants (POP) ont des effets dévastateurs sur la biodiversité marine et donc se répercute directement sur la santé humaine.
Saumon génétiquement modifié aux Etats-Unis
En effet, en novembre 2015, le saumon nommé « frankenfish »ou « saumonstre » par ses détracteurs, un saumon génétiquement modifié a atterrit dans les assiettes américaines. Ce saumon transgénique est issu du saumon de l’Atlantique et du Pacifique, ce qui en fait un saumon qui grandit deux fois plus vite.
Ce saumon génétiquement modifié peut atteindre sa taille adulte au bout de 16 à 18 mois au lieu de 30 mois pour un saumon naturel. Ce qui permet une commercialisation plus rapide et une production moins coûteuse.
Né dans les laboratoires de la société de biotechnologies AquaBounty Technologies dans le Massachusetts. C’est la première fois qu’un animal au patrimoine génétique modifié est autorisé à entrer dans la chaine de consommation humaine.
Ils ne sont pas tenus d’apposer la mention « OGM » sur l’étiquette.
La loi américaine n’impose en effet la mention «OGM» sur les produits que s’il existe une différence matérielle entre le produit transgénique et le produit naturel similaire. Or, dans le cas du saumon AquAdvantage, la FDA (agence fédérale des médicaments et de l’alimentation) affirme qu’il n’y en a pas.
Pour quand la France ?
La France est le premier importateur mondial de saumon : en moyenne, un français consomme 2,3 Kg de saumon par an, qui provient principalement des élevages de saumons de Norvège.
C’est donc envisageable 🙁
Dans l’Union Européenne, on impose l’étiquetage aux produits contenant plus de 0,9% d’OGM. Si ce saumon devait franchir les frontières, il serait étiqueté « issu d’OGM ».
Cependant, il faut rappeler que la viande, les œufs, le lait d’animaux nourris avec des éléments transgéniques sont exemptés de ce label. Ainsi, cela permet aux OGM de s’introduire dans nos assiettes à notre insu. Ainsi, les Français qui mangent de la viande , des œufs et boivent du lait non issus de l’Agriculture biologique, consomment déjà des OGM…
Quelles solutions :
Evidemment, on est en droit de se demander qu’est ce qu’on peut bien manger ? Que reste -t-il de vivant? De sain et de bon ?
L’Homme est le seul à être capable d’aller à sa propre destruction en ayant conscience de ça. Pathétique!
Pour ce qui est du saumon, il me semble important de comprendre que les pollutions et autres actions calomnieuses de l’Homme sur son environnement impactent énormément notre futur.
C’est pourquoi préférez les saumons issus d’Irlande, comme cité plus haut. Par contre, il se peut qu’il n’en soit pas toujours ainsi. C’est pourquoi il est important de veiller et de s’informer pour savoir ce que vous mangez. C’est aussi simple que çà. On est tous concernés. Personnellement, je ne veux pas manger des choses qui n’appartiennent plus à ce monde.
Le bio veut dire « naturel » pas forcément meilleur en terme de santé. Pourtant sur les fruits et légumes, aucun doute ne subsiste : il vaut mieux manger bio. De plus, c’est l’effet papillon, qui fera comprendre aux industriels qu’on ne veut pas de leur monde aseptisé.
Aussi, c’est nous qui ferons l’offre et la demande, donc… les industriels s’adaptenteront à nos besoins…
Montrons leur que nous voulons un monde vivant, un monde où la nature a sa place. C’est important pour notre santé, mais aussi pour lés générations futures.
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager 😉
Lisez les étiquettes. Pensez à votre santé, à vous…
Bonne santé à tous les loulous 🙂
Gardez le sourire, il y a de l’espoir quand il y a de la vie.
Flo