le gluten

Salut à tous,

Dans cet article on va parler du gluten, mais plus précisément :

  • C’est quoi le gluten
  • Quelles maladies liées au gluten
  • Et le cerveau

 

 

Composition du gluten :

 

Le gluten est une protéine contenue dans de nombreuses céréales comme le blé, l’orge, le seigle, l’avoine, le kamut ou encore l’épeautre. De nos jours, on le retrouve partout,  que ce soit dans les plats préparés, les sauces, le pain, les pizzas les pâtes, les pâtisseries, les conserves et même le whisky.

C’est un mélange de protéines et d’amidon dans la plupart des céréales. Il constitue 80% des protéines contenues dans le blé. Il sert de liant dans de nombreuses préparations en raison de sa grande élasticité.

Ce qui n’a pas échappé aux industriels qui en ont pris partis en faisant des croisements et manipulations, ce qui a aboutit à des céréales beaucoup plus riches en gluten qu’avant.

Le gluten se divise en deux groupes : les prolamines et les gluténines.

Les protéines de la famille des prolamines sont à la source de la maladie cœliaque et de l’intolérance. Le blé ( alpha giadine ), le seigle (sécaline) et l’orge ( hordénine) sont les plus toxiques, suivis du maïs (zénine). L’alimentation moderne est riche en macromolécules auxquelles nos enzymes ne sont pas adaptées.

Même pris en petite quantité ou exceptionnellement, un aliment contenant du gluten provoque des lésions de ghetto. Actuellement, les industries agroalimentaires modifient de façon exagérée les céréales, qui sont devenues inassimilables et donc beaucoup plus toxiques pour l’organisme qu’elles ne l’étaient déjà auparavant.

Céréales et leurs pourcentages de prolamine :

Blé (froment)…………….69%

Epeautre…………………..69%

Kamut………………………69%

Seigle……………………….30 à 50% de sécaline

Orge…………………………46 à 52% de hordénine.

Maïs………………………….55% de zénine

Sorgho………………………52% de cafirine

Millet………………………….40% de panicine

Avoine……………………….20 à 30% d’ avénine

Teff……………………………..12%

Fonio…………………………..inférieur à 10%

Riz………………………………5% d’orzénine.

Les céréales qui lèvent très peu ont un pourcentage de prolanine très bas.

Le quinoa, l’amarante et le sarrasin sont des semences et non des céréales.

Lorsque les protéines des céréales et du lait ne sont pas complètement dégradées, celles-ci franchissent la paroi intestinale et se retrouvent dans le système sanguin. Ces peptides alors transformés en « peptides opioïdes » vont se comporter dans l’organisme comme certains dérivés morphiniques et se fixer sur les récepteurs biochimiques spécifiques à ces substances. En occupant et en saturant les récepteurs, les peptides provenant du gluten et de la caséine mal métabolisés, vont alors entraîner des dérèglements du comportement et favoriser le développement de maladies dégénératives et du système nerveux central. Une molécule de gluten contient 16 molécules opioïdes.

Des études ont montrées le gluten comme étant responsable du syndrome de l’intestin irritable qui touche près de 10% de la population.

Certaines personnes sont sensibles au gluten, mais pour d’autres c’est bien pire. Ils développent la maladie cœliaque : une maladie auto-immunitaire qui se manifeste lorsqu’une personne ingère du gluten.

L’organisme fabrique alors des auto-anticorps qui vont attaquer les cellules de son propre organisme et plus particulièrement les cellules du tube digestif. Il en résulte une atrophie des villosités et une malabsorption suite à la réduction de la surface d’absorption. Attention le gluten se cache partout notamment dans le fromage, charcuteries, confitures, bière, gin, whisky, yaourts, mélanges d’épices.

Maladies liées au gluten:

gluten

Le gluten est reconnu depuis longtemps comme allergène/antigène majeur. Une réaction d’intolérance sert de base au mécanisme de cette maladie. Le gluten déclenche en tant qu’antigène une réaction immunitaire qui, suite à un apport alimentaire quotidien, aboutit à une réaction inflammatoire chronique avec finalement une atteinte des tissus. Les lésions tissulaires progressent au cours du temps jusqu’à la destruction complète des villosités intestinales.

Les villosités sont des structures en forme de vague qui constituent les « replis » de l’intestin et qui permet l’absorption de la majeure partie des nutriments, des vitamines et minéraux.

Si l’on mange mal, on va sélectionner certains types de bactéries, favorisant ainsi les unes par rapport aux autres. L’alimentation moderne apporte énormément de carences et plus on est carencé, plus on a des microvillosités défectueuses, et donc on peut de moins en moins absorber et digérer correctement les produits. Cela aboutit à une détérioration de la muqueuse intestinale.

On crée alors une hyper perméabilité intestinale. L’alimentation est un facteur environnemental qui excite le système immunitaire, ce qui fait que la réaction immunitaire s’auto-entretient. Si vous arrêter d’exciter le système immunitaire, les choses se calment et petit à petit il y a une régulation. Si l’inflammation persiste, l’intestin devient incapable d’absorber certains nutriments, vitamines et minéraux. Il peut s’ensuivre une malnutrition malgré une alimentation normale. D’autres symptômes variables peuvent se manifester, comme une fatigue, une dépression et des douleurs articulaires. Avec le temps, rien ne va en s’arrangeant.

 

On sait que l’alimentation peut modifier jusqu’à 60% l’expression des gènes. On ne va pas créer de nouveaux gènes, mais on peut accentuer très fortement la production de molécules bénéfiques ou au contraire maléfiques. Les aliments que nous mangeons vont directement, sous forme découpée, au niveau du génome. Ce sont des promoteurs du génome.

Dans énormément de maladies graves et compliquées, pour lesquelles il n’y a pas de solution médicamenteuse, si l’on ferme la perméabilité intestinale, immanquablement on va forcément améliorer les choses.

Le mercure augmente la perméabilité intestinale. Il n’est pas seulement toxique pour le cerveau mais aussi pour tous les organes et les tissus.

Symptômes et signes d’intolérance au gluten

Anémies (le niveau de fer redevient très vite normal lors de la suppression du gluten)
Effets sur la mémoire et l’apprentissage
Problèmes d’écriture, problèmes scolaires
Dyslexie
Manque de confiance en soi
Diminution à la socialisation, dépression
Troubles du sommeil
Modifications de la vie sexuelle
Constipation
Diarrhée
Gaz intestinaux
Maladie de Crohn

Régulations de la température corporelle
Ralentissement des mouvements péristaltiques ( qui aboutit à une constipation)

 

 Pour en savoir plus sur le gluten

 

 Les effets du gluten sur le cerveau

 

le gluten est partout

La protéine pénètre le cerveau, les peptides en augmentent la perméabilité. On les retrouve dans le liquide céphalo- rachidien et perturbent l’apprentissage, l’affectivité, la socialisation.
Surtout ils perturbent la trophicité et l’organisation cérébrale dans les premières années de vie et à la puberté, périodes de maturation : des migrations et positionnement des neurones et de la multiplication des cellules gliales (neurones) dans les différentes couches tissulaires.

Le terme trophicité fait référence à l’ensemble des phénomènes qui entrent en action afin de permettre la nutrition et le développement des tissus et des organes. On parle de trophicité pour désigner un organe ou une cellule qui a suivi un développement normal. Si la trophicité n’est pas observée, cela signifie qu’une partie anatomique n’a pas la forme, la dimension ou la structure qu’elle devrait avoir.

Dans le système nerveux les cellules gliales sont les cellules qui forment l’environnement des neurones. Elles assurent le maintien de l’homéostasie, produisent lamyéline et jouent un rôle de soutien et de protection du tissu nerveux en apportant les nutriments et l’oxygène, en éliminant les cellules mortes et en combattant les pathogènes. Les cellules gliales représentent environ 50 % du volume cérébral.
Dans la maladie coeliaque, le gluten avec la complicité de l’HLA-DQ2 génère un anticorps fatal à la transglutaminase, enzyme de réparation tissulaire de la muqueuse digestive qui existe dans d’autres tissus (cerveau notamment). C’est la perte de cette faculté de réparation qui entraînera l’atrophie villeuse et le syndrome digestif.

Les « coeliaques » ont de plus, soit par déficit enzymatique soit par effraction muqueuse, une hyperpeptidémie – hyperpeptidurie opioïde responsable d’un tableau neuropsychiatrique (épilepsie, dépression), dans 2/3 des cas.

La maladie cœliaque est une allergie au gluten, mais on sait que 30% des adultes sont intolérants au gluten.

Les symptômes majeurs

Le désordre biochimique auquel se retrouve confronté notre organisme lors d’une intoxication au gluten est à l’origine d’un éventail de désordres comportementaux souvent qualifiés, de façon erronée, de « psychosomatiques » ou « gastriques ».

Quelques exemples : problèmes scolaires, dyspraxie, dyslexie, déficit d’attention et de comportement, hypo et hyperactivité, problèmes relationnels, violences, divers types autistiques (avec ou sans langage), troubles involontaires convulsifs (tic), troubles obsessionnels compulsifs (toc), automutilations, perturbation du sommeil, fatigue chronique, maladies de l’intestin (ballonnements, constipation, maladie cœliaque, maladie de Crohn, carcinomes de l’intestin…) schizophrénie, etc.
Tous ces troubles obscurs peuvent être prévenus, notamment grâce à une simple analyse d’urine : la peptidurie. Celle-ci va mettre en évidence des toxiques, et en quelle quantité, qui perturbent l’activité électrique du cerveau.

 

Vous l’avez compris, c’est encore et toujours notre société moderne qui nous empoisonne. Les uns(industries agroalimentaires) cherchant la meilleure rentabilité au détriment de la santé publique les autres (métaux lourds) toujours plus puissants à cause de cette même industrie, en partie. Ils finiront par éradiquer la terre avant qu’on ait pu dire : ouf.

 

J’espère ne pas vous avoir trop démoralisé, gardez la forme ! S’informer, c’est un premier pas!

 

Bonne santé à tous !

Flo