maladie de crohn traitement

Salut les loulous,

De nos jours les maladies dites « auto-immunes » sont de plus en plus nombreuses. Bien que la génétique joue un rôle dans certaines affections, cela dit non déterminantes ; nous allons voir en quoi le facteur environnement joue un rôle majeur dans ces maladies. Les modes de vie actuels ne sont pas adaptés pour que l’on puisse vivre en bonne santé.

 

L’article en quelques points :

  • C’est quoi la maladie de Crohn ?
  • Comment se manifeste la maladie de Crohn ?
  • Colon irritable ou maladie de Crohn 
  • Quelle alimentation pour la maladie de Crohn
  • Comment soigner la maladie de Crohn naturellement
  • Quel traitement pour la maladie de Crohn

 

C’est quoi la maladie de Crohn ?

 

La maladie de Crohn est une maladie du système digestif. Elle évolue par crises et phases de rémission. C’est une maladie inflammatoire chronique. Généralement, elle occasionne des douleurs abdominales et des diarrhées qui peuvent durer de quelques semaines à quelques mois.

Les conséquences ou les symptômes sont une grande fatigue, une perte de poids, des carences alimentaires, des douleurs, parfois des symptômes qui touchent la peau, les yeux ou les articulations.

L’inflammation peut toucher le tube digestif de façon vaste, de la bouche jusqu’à l’anus. Aussi, souvent installée à la jonction de l’intestin grêle et du côlon (gros intestin). On peut la confondre avec la colite ulcéreuse qui, elle agit sur le rectum et le côlon. Parfois les médecins ont du mal à diagnostiquer ces maladies et n’arrivent parfois pas à les distinguer. C’est ainsi qu’on parle de « colite indéterminée ».

 

C’est le Docteur Burril B. Crohn qui la décrite pour la première fois en 1932. Cette maladie peut survenir à tout âge.

 

La maladie se manifeste fréquemment sur :

  • L’ensemble du côlon droit et transverse dans 35% des cas
  • L’iléon et le cæcum 25%
  • Le grêle terminal (iléon) dans 25% des cas
  • Plus rarement sur l’estomac et le duodénum
  • Certains cas présentent des lésions dans la partie interne de l’anus et la partie basse du rectum.

Comment se manifeste la maladie de Crohn ?

  • Ballonnements
  • Douleurs abdominales accentuées après les repas
  • Diarrhées chroniques ou aiguës et à répétition
  • Vomissements
  • Sang dans les selles parfois important
  • Glaires dans les selles (mucus épais et filant)
  • Nausées
  • Incapacité de digérer
  • Fatigue chronique
  • Baisse de libido voire nulle
  • Faible appétit et perte de poids
  • Légère fièvre (38° à 40°)
  • Douleurs articulaires

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que cette maladie est due à une inflammation chronique, persistante des parois du système digestif.  Si vous n’avez pas vu l’article sur la maladie Caeliaque je vous y invite car ce sont deux maladies fortement liées.

L’inflammation entraîne soit un épaississement des parois, mais aussi des fissures et des plaies à d’autres endroits. L’inflammation chronique peut avoir plusieurs causes notamment l’intoxication aux métaux lourds, les facteurs environnementaux comme le stress, les additifs alimentaires et autres produits chimiques qu’on nous fait avaler, la pollution, facteurs génétiques.

Les facteurs génétiques ne sont pas pré-disposants à la maladie de Crohn. Bien sûr il y a des gènes susceptibles de multiplier les risques de souffrir de la maladie de Crohn. Cependant si ces gènes ne sont pas associés à des facteurs environnementaux comme le mode de vie, vous aurez moins de possibilités de l’attraper.

La maladie de Crohn peut être considérée comme une maladie auto-immune. L’inflammation pouvant être provoquée par une réaction immunitaire excessive de l’organisme contre certaines bactéries présentes dans l’organisme. Ces bactéries seraient plutôt du genre métaux lourds, pesticides, additifs alimentaires (produits chimiques et toxiques), antibiotiques et anti-inflammatoires.

A ce titre on a constaté que la maladie de Crohn est plus élevée dans les pays industrialisés et augmente de plus en plus comme les autres maladies auto-immunes. Ainsi notre mode de vie est plus que jamais à remettre en question. La sédentarité peut jouer ou du moins augmenter le risque de cette maladie. Le fait de fumer bien sûr aussi. Dans tout les cas c’est tout votre mode de vie que vous devez revoir. Mais il existe de réelles solutions naturelles pour vous sortir de là. Donc restez positif, c’est important.

Aussi il se peut que comme dans l’infection du Candida Albicans, ce soit certaines bactéries naturellement présentes dans les intestins qui auraient proliféré en trop grande quantité. Cette prolifération est souvent due à un déséquilibre de la flore intestinale provoquée par un mode de vie moderne. Revenir à une mode de vie sain et une alimentation saine arrange et préserve de ces maladies qui sont en constante augmentation.

L’évolution de cette maladie est constante si vous ne faites rien. Comme on l’a vu plus haut elle progresse par étape et par crises. Parfois les symptômes peuvent être intenses comme l’incapacité à s’alimenter, des hémorragies, diarrhées…Une hospitalisation peut être nécessaire.

 

Quelle évolution de la maladie ?

 

Certaines complications peuvent survenir comme :

  • l’obstruction du tube digestif du à l’épaississement de la paroi du tube digestif. Ballonnements, constipation, vomissements de matières fécales. Faites vous suivre car cela peut aller jusqu’à la perforation de l’intestin.
  • Des ulcères
  • plaies autour de l’anus
  • Des hémorragies du tube digestif (grave)
  • Cancer du côlon. Faites un dépistage régulièrement
  • Bien sûr il y a des conséquences comme :
  • Les carences alimentaires dues à une malabsorption des nutriments
  • retard de croissance chez les enfants
  • anémie
  • Arthrite
  • affections de la peau
  • inflammation des yeux
  • calculs rénaux
  • ulcères buccaux
  • calculs biliaires

Côlon irritable ou maladie de Crohn :

 

Comment savoir alors la différence entre le syndrome du côlon irritable (SCI ou SII) et la maladie intestinale inflammatoire (MII ou maladie de Crohn).

Il y a deux principales maladies intestinales inflammatoires : la colite ulcéreuse (on l’appelle aussi rectocolite hémorragique) qui affecte le côlon ou la maladie de Crohn qui lui peut affecter toute partie du tube digestif.

Pour sa part le syndrome du côlon irritable affecte uniquement les intestins. C’est un trouble fonctionnel. Le syndrome du côlon irritable peut être déclenché par des infections à l’estomac, du stress, certains aliments et les médicaments.

Il est bien difficile de distinguer les deux maladies, car elles sont proches dans les symptômes. On retrouve :

  • La diarrhée
  • Le ballonnement
  • Les maux de ventre
  • Les crampes
  • Changements brusques dans les selles avec d’un coup de fortes diarrhées

 

 

La MII, quant à elle, est liée à une perte de poids et à d’autres complications qui pourraient être nocives telles que la malnutrition et la mauvaise croissance chez les enfants.

 

Revenons un moment sur l’inflammation pour bien comprendre de quoi il s’agit :

 

La réaction inflammatoire est naturelle. En effet, c’est un processus de défense de l’organisme face à des agressions extérieures. L’inflammation aiguë c’est à dire rapide, est bien connue. Elle provoque souvent des rougeurs, de la chaleur intense, tuméfaction et douleur.

Mais il existe une autre forme d’inflammation qui est moins bien repérée. C’est l’inflammation chronique, un peu sournoise elle se faufile et ne fait pas trop de bruit mais elle est persistante. Ainsi le feu peut faire des ravages pendant de nombreuses années avant qu’on s’en aperçoive. Au bout de plusieurs années on développe diverses maladies.

Bien sûr on verra plus en profondeur quelles sont les causes de l’inflammation et comment prévenir ces maladies. Aussi il est difficile de la diagnostiquer car les symptômes sont très variés. Ils sont souvent masqués et on ne les reconnaît pas bien. Comme lorsque vous vous sentez ballonné. Les ballonnements par exemple peuvent avoir plusieurs causes comme le stress, le fait de manger trop rapidement comme on dit : manger sur le pouce. Et évidemment certains aliments. Le premier problème est de les identifier avant d’en connaître un peu plus.

C’est pourquoi, cette inflammation chronique peut durer des années avant de se manifester sous différentes maladies. Aussi même en n’ayant plus les symptômes, vous pouvez couver votre inflammation.

L’organisme s’épuise à force de lutter, c’est ainsi qu’à terme il finit par se retourner contre lui. L’inflammation aiguë est efficace et utile mais l’inflammation chronique est dangereuse et néfaste. C’est pour ces raisons qu’il est extrêmement important de déterminer les causes de ces agressions chroniques de l’organisme.

L’alimentation est une des causes principales. En favorisant des index glycémiques élevés, une alimentation déséquilibrée en acides gras, trop de sucres, trop de protéines… Ainsi trois fois par jour vous agressez votre organisme. Vous êtes responsable de cette inflammation chronique. Après on est bien conscient qu’aujourd’hui il devient difficile de bien manger tant on est sollicité par des marques, des goûts, des odeurs… Mais ce ne sont souvent pas les vrais goûts de la nature, on s’en est éloigné.

 

Quand l’inflammation chronique s’associe avec un dérèglement du système immunitaire, les ennuis commencent. Les cellules qui sont supposées tuer l’ennemi peuvent, lorsqu’elles dépassent leur but soit aboutir à des réactions allergiques soit à des maladies « auto-immunes » où l’organisme s’attaque à ses propres cellules. L’union entre des particules alimentaires et l’anticorps qui est dirigé contre lui aboutit à la création de « complexes immuns circulants », insolubles et qui peuvent être à l’origine de « pathologies d’accumulation ».

 

Intolérances alimentaires et encrassement de l’organisme

 

 

Selon Michel Lallement dans son livre « les clés de l’alimentation santé » que vous pouvez retrouver en vente ici et que je vous conseille. Une très bonne lecture. Selon ses propres observations, les intolérances alimentaires concerneraient à différents degrés, plus d’un quart de la population. Aussi il a pu observer que ce résultat est encore plus élevé chez les patients qu’il prend en charge pour des cas de cancers : environ un tiers d’entre eux seraient concernés.

Hippocrate, il y a 2000 ans fut un grand précurseur dans le domaine de la nutrition. Selon celui-ci le régime alimentaire constituait pour lui, le principal moyen d’agir sur la santé du patient.

Mais c’est le docteur Jean Seignalet qui est le véritable précurseur de cette notion d’intolérances alimentaires.

 

Intolérances alimentaires :

 

C’est le docteur Jean Seignalet qui a donné le nom d’intolérances alimentaires au fait que certaines personnes retrouvent la santé juste en cessant de manger tel ou tel autre aliment. On a pu aussi remarquer que des anticorps étaient dirigés vers certains aliments ce qui confirme le diagnostic au niveau biologique.

Les intolérances alimentaires ne sont pas des allergies alimentaires. Ce sont deux choses bien distinctes car mettant en place des mécanismes différents, des risques et des traitements différents.

L’hyper-perméabilité intestinale :

 

L’hyper-perméabilité intestinale ou porosité intestinale est à la fois une cause et une conséquence des intolérances alimentaires.

Lorsque la paroi intestinale fonctionne de façon optimale, elle reste imperméable aux substances étrangères indésirables. Aussi les intestins absorbent les molécules utiles à l’organisme.

Cependant, il peut arriver que cette barrière intestinale devienne poreuse et laisse ainsi passer des molécules inadaptées voire dangereuses pour l’organisme. Lorsque ces molécules passent dans le sang, le corps réagit, ce qui provoque des réactions inflammatoires et immunologiques qui prédisposent à toutes les maladies chroniques. L’état de la porosité intestinale peut être authentifié par des dosages sanguins.

De nombreux symptômes qui empoisonnent nos vies au quotidien sont liés à une intoxication qui peut être causée par des intolérances. Ces troubles sont fréquents et on a tendance à les sous-estimer, à les mettre sous le compte de la vieillesse, alors qu’il n’en est rien.

C’est pourquoi on pense souvent que l’ostéoporose, l’arthrite, la fatigue permanente, des douleurs abdominales ou articulaires sont liées à la vieillesse. Cette croyance est complètement fausse. L’origine des symptômes est souvent méconnus des médecins, faute d’avoir été enseignée.

Les substances non-assimilables passent d’abord par le foie, et il joue son rôle de détoxification. Cependant, lorsque vous êtes au stade d’une porosité débutante, il parviendra à neutraliser ces particules étrangères. Ainsi vos symptômes seront qu’au niveau de la digestion avec sensation de ballonnements. Mais lorsque le foie s’encrasse à force, le système nerveux est alors atteint par ces particules toxiques. Ce qui provoque les autres symptômes fatigue, surtout après les repas, troubles de la mémoire, de la concentration, de la vue, vertiges, maux de tête, réveils nocturnes…

Cependant l’efficacité du foie est fortement lié à des facteurs génétiques. Ici il n’y a malheureusement pas d’égalité. Ce qui peut aussi expliquer que suite à une détoxication, une amélioration de l’état se fait ressentir.

Ces cures sont bénéfiques mais ne suffisent pas en elles-mêmes.

Certaines personnes ressentent elles-mêmes des intolérances à certains aliments. Par contre comme le dit le Dr Michel Lallement une alimentation basée sur l’instinct peut-être source de carences.

 

Les causes de l’intolérance alimentaire :

  • Mauvaise assimilation de certains aliments
  • Porosité intestinale
  • Déséquilibre de la flore

 

Le docteur Jean Seignalet affirme que selon lui, les intolérances alimentaires sont dues à des aliments dont nous n’avons pas les enzymes nécessaires pour les assimiler, les digérer. Notre patrimoine enzymatique, d’origine ancestrale, n’est pas adapté.

Notre alimentation a profondément évoluée. Les céréales sont issues de croisements, la pasteurisation élimine les enzymes digestives, les aliments cuits. Ces profonds changements ne sont pas compatibles avec notre capital enzymatique ancestral.

De plus un aliment consommé en trop grande quantité, ce qui est le cas du blé, provoque une insuffisance en enzymes digestives.

Hippocrate nous avait prévenu : « administrer les aliments en quantité telle que le corps puisse les surmonter » « quand on dépasse le point critique, le contraire survient. » Surviennent alors les intolérances.

Les causes de la porosité intestinale :

  • Alcool
  • Anti-inflammatoires (agressent directement les cellules de l’intestin)
  • Chimiothérapies anticancéreuses
  • Métaux lourds
  • Le stress (le stress rend l’intestin poreux)

L’importance de votre flore intestinale :

Une flore intestinale saine est signe de bonne santé. Votre flore intestinale est très importante.

Qu’est-ce qui peut la déséquilibrer ?

Ce déséquilibre peut être constitutionnel, soit lié à une certaine alimentation :

  • Trop sucrée
  • Trop riche en viandes
  • Un traitement antibiotique
  • Médicaments anti-acides gastriques

Les aliments des intolérances alimentaires :

 

  • Céréales (particulièrement le blé)
  • Les produits laitiers
  • Les oeufs
  • les aliments exotiques : vanille, café, kiwi…

Ce sont essentiellement les protéines de ces aliments qui sont en cause.

 Le gluten et la maladie Caeliaque : je vous renvoie à mes articles traitant de l’intolérance au blé en particulier.

Les intolérances au lait :

Elles sont dues essentiellement aux traitements industriels qu’on lui fait subir. La pasteurisation à ultra-haute température (UHT) détruit la substance qui pourrait être responsable de la tolérance aux lacto-protéines. C’est certainement pour ces raisons que les personnes intolérantes au lait ont moins de mal avec le beurre et les fromages fabriqués à partir de laits non pasteurisés.

Intolérances aux oeufs :

C’est une réaction surtout au blanc de l’œuf qui contient les protéines. Les allergies aux œufs sont plus fréquentes que les intolérances. Les allergies au gluten et au lait sont exceptionnelles.

Les intolérances aux produits exotiques :

On explique ces intolérances car nous n’avons pas les enzymes adaptées en Occident pour les digérer. Il faut faire très attention avec ces produits car une intolérance à la banane ou au kiwi peut annoncer une allergie au latex (chimiquement proche). Aussi les conséquences peuvent être graves.

C’est pourquoi, et c’est une évidence nous n’aurons pas le capital enzymatique pour supporter les aliments génétiquement modifiés. En effet, les protéines qui les composent sont bien différentes du produit naturel, qui lui, est adapté.

 

Tous les aliments peuvent être responsables d’intolérances. Mais dans les cas d’hyper-perméabilité intestinale, on retrouvera des anticorps différents. C’est là la conséquence d’une porosité intestinale : les produits consommés trop souvent passent dans le sang et provoquent la formation d’anticorps.

 

Les maladies inflammatoires de l’intestin en Occident :

guérir de la maladie de crohn

Le rôle de la flore microbienne de l’intestin grêle, incluant les micro-organismes dans le maintien de la santé ou l’apparition de maladies chroniques est reconnu depuis quelques années. En particulier, les maladies inflammatoires de l’intestin comme la maladie de Crohn, la colite ulcérative et la maladie cœliaque. Le rôle joué par la flore bactérienne dans l’apparition de phénomènes inflammatoires causent des dommages sérieux à la muqueuse intestinale et augmente ainsi la perméabilité du grêle.

Si cette flore microbienne intestinale peut provoquer de tels dommages chez certains, c’est dû à des facteurs environnementaux comme le mode alimentaire et des caractéristiques génétiques. Ce qui affecte le fonctionnement du système immunitaire au niveau intestinal.

 

Sommes-nous prisonniers du processus auto-immun ?

Il fut un temps où l’on pensait qu’une fois que le processus d’auto-immunité s’enclenchait, il était irréversible. Il s’avère que si on rétablit le fonctionnement optimal de la barrière intestinal ce processus pourrait être arrêté. Ainsi en éliminant le ou les facteurs environnementaux qui interagissent négativement avec des facteurs génétiques de prédispositions à ces maladies auto-immunes.

Il y a beaucoup d’espoir à avoir. Restez positif et lisez jusqu’au bout pour bien comprendre et surtout voir le traitement naturel pour la maladie de Crohn 😉

Avant les années 1980 la médecine traditionnelle n’avait pas réalisé que la microflore intestinale humaine joue un rôle déterminant dans le maintien de la santé et dans les maladies humaines. L’alimentation moderne semble perturber l’homéostasie, c’est à dire l’équilibre de la microflore intestinale, chez un nombre significatif d’individu qui ont une fragilité génétique. Ce phénomène devient de plus en plus courant chez les personnes âgées.

 

Le Docteur Seignalet et sa théorie nutritionnelle :

Régime ancestral :

Le régime ancestral est apparu au paléolithique lorsque les primates bipèdes ont fait leur apparition jusqu’à l’homo sapiens. Ce régime du chasseur/cueilleur s’est développé durant le paléolithique et a subi des transformations radicales il y a environ 10 000 ans, à l’ère du néolithique. Ainsi nos ancêtres consommaient exclusivement des animaux sauvages et des végétaux non cultivés. Ce mode alimentaire a bien sûr influencé nos caractéristiques génétiques. Par exemple la masse, la forme du corps, la croissance et le développement, les activités métaboliques et particulièrement les enzymes digestives.

Au moment du néolithique, les hommes se sont sédentarisés faisant apparaître la domestication des céréales ( blé, orge, élevage de chèvres et de vaches fournissant du lait et la cuisson des aliments). Ces changements ont eu la conséquence d’aboutir sur le développement d’une nourriture industrialisée.

Ces changements ont été trop rapides pour que le génome humain s’adapte. Des études anthropologiques ont été réalisées sur des humains actuels et ont révélé que nous avons les mêmes caractères génétiques que les hommes du paléolithique. C’est pour cela que nous sommes adaptés à un mode nutritionnel précédant l’agriculture.

Quelle alimentation pour la maladie de Crohn ?

Ainsi les hommes de la période pré-agriculture étaient des chasseurs/cueilleurs nomades et ils se nourrissaient de :

  • Gibier
  • Poisson
  • Fruits
  • Légumes
  • Plantes non cultivées
  • Miel (si possible);

 

Aliments qu’ils ne consommaient pas :

  • Produits laitiers (sauf celui de leur mère)
  • huiles
  • sels
  • produits transformés
  • sucres raffinés

Ainsi cette nourriture fournissaient beaucoup plus de fibres et deux à dix fois plus de micronutriments. Les grains céréaliers sont apparus il y a seulement 10 000 ans et ne sont consommés que par les humains. Depuis le commencement de l’agriculture, les céréales procurent de 40% à 90% de leurs besoins énergétiques contrairement à nos ancêtres.

L’alimentation industrielle en cause:

Les changements dans la préparation des huiles, de l’alimentation des animaux d’élevage, dans la culture et surtout la manière de cultiver les plantes, ces nouvelles méthodes débouchent sur une carence en vitamines et en minéraux. Ces changements radicaux expliquent bien la susceptibilité aux maladies chroniques qui affectent 50% à 65% des individus de plus de 50 ans dans la plupart des pays occidentaux.

Ces maladies chroniques sont rares voire absentes chez les peuples qui ne se sont pas occidentalisés.L’alimentation moderne est riche en nouvelles molécules, auxquelles nos enzymes ne sont pas bien adaptées.La situation s’est aggravée dans les années 80 avec l’industrialisation massive de l’agroalimentaire et sa mondialisation.

Les effets nocifs des céréales :

Le docteur Seignalet établit le blé et, à moindre mesure le maïs, comme des causes de plusieurs maladies.

Alors quelle maladies ?

La polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, la maladie coeliaque, la dermatite herpétiforme, certaines migraines, diabète de type 1, schizophrénie et la maladie de Crohn.

Seignalet pensait que le problème venait de certaines protéines du blé, du maïs et des céréales qui s’y apparentent. Ces protéines ont subies de profondes mutations au cours de la préhistoire. Selon le docteur les enzymes que nous avons ne sont pas adaptées à ces mutations.

Aussi avait-il émis l’hypothèse que les protéines des céréales devenaient nuisibles après la cuisson du fait des nouvelles transformations subies. En fait tous les produits céréaliers requièrent une température élevée. Selon lui, les protéines du riz sont mieux tolérées même après cuisson.

Des études ont confirmé la nocivité des céréales.

Selon le docteur Seignalet la nocivité de ces céréales résulte de leur transformation par des traitements à des températures élevées. Plusieurs problèmes de santé liés à la consommation de céréales ont été découvert à la suite de la découverte de récepteurs pour des produits toxiques découlant de la cuisson des céréales à haute température. Le blé fait parti des huit aliments les plus allergènes, provoquant plus de 90% de réponses allergiques. Associées au gluten, mais les intolérances semblent beaucoup plus répandus que les allergies.

 

Traitement naturel de la maladie de crohn :

Ce traitement est un traitement naturel et est tiré du programme de Jean Seignalet. Libre à vous de vous en inspirer, de le tester pour pouvoir guérir et retrouver une vie « normale ».

Qui est ce docteur Jean Seignalet :

Jean Seignalet (1936-2003) fut interne des hôpitaux de Montpellier, chef de clinique-assistant, maître de conférences et praticien à la faculté de médecine de Montpellier. Grand spécialiste de l’immunologie, il a dirigé le laboratoire HLA de Montpellier de 1969 à 1999. Diplômé également en gastroentérologie et hématologie.

Le docteur Seignalet a pratiqué la médecine comme spécialiste et comme généraliste. Il a fait énormément de recherches en immunologie et en génétique. Précurseur dans les greffes de reins, c’est en pratiquant la recherche puis la médecine générale qu’à son avis cette double culture lui a permit une base solide dans plusieurs branches de la médecine ainsi qu’en médecine générale. Ainsi il a acquis une vision globale de la nu-trithérapie en relation avec les maladies inflammatoires chroniques.

A partir de 1983, troublé par l’incapacité de la médecine traditionnelle à aider efficacement les malades atteints de maladies inflammatoires chroniques, le Dr Seignalet s’est totalement investi dans l’étude du rôle joué par les aliments dans ce type de maladie.

Ainsi il jeta les bases d’un régime alimentaire qualifié d’hypotoxique ou d’ancestral. Son principal mérite a été de combiner différentes théories et connaissances de façon à pouvoir élaborer un régime nutritionnel capable de juguler plusieurs maladies inflammatoires chroniques.

Les principaux scientifiques qui ont influencé Seignalet lors de l’élaboration de son régime ancestral :

Le docteur Edward Bach (1886-1936), originaire de grande Bretagne, qui a mis en évidence le rôle majeur joué par l’intestin dans la conservation de la santé ainsi que la relation entre certaines bactéries de la flore intestinale et les maladies chroniques.

Le Docteur Paul Carton (1875-1947) d’origine française a pour sa part bâti une théorie sur les processus d’encrassage et d’élimination comme causes de maladies chroniques.

La Dre Catherine Kousmine (1904-1992), d’origine russe, fit ses études de médecine en Suisse. Elle a exposé les dangers des techniques industrielles dans la préparation des aliments et le rôle qu’elles jouent dans le développement de maladies chroniques dégénératives. Elle a aussi mis en évidence l’existence d’une porosité intestinale ainsi que l’importance de l’équilibre acido-basique du pH urinaire.

Le Docteur Jacques Fradin (institut de médecine environnementale, Paris) a vu dans les carences en acides gras oméga-3, la cuisson à forte température, les produits laitiers, les céréales cuites et les toxines lipophiles des facteurs susceptibles d’expliquer la forte augmentation des pathologies dites dégénératives.

Le Dr Seignalet s’est également inspiré des travaux du physicien suisse Guy-Claude Burger, qui a construit une théorie sur l’inadaptation des enzymes humaines à certains aliments actuels et qui a défendu le principe de manger cru.

Après l’ébauche de son régime nutritionnel hypotoxique, le Dr Seignalet l’a testé à partir de 1985. Prenant en charge des patients volontaires. Les résultats qu’il obtint ont rapidement dépassé ses attentes.

Bon je vois que vous vous impatientez 😉

Les principes de bases du régime Hypotoxique :

Ce régime s’adresse à ceux qui souffrent de maladies inflammatoires chroniques, aussi les maladies arthritiques qui englobent une centaine de maladies.

Si vous le suivez correctement, au sens le plus strict du terme, vous pourrez en retirer potentiellement les bénéfices suivants :

  • Retrouver des fonctionnalités physiques normales (articulations sans douleur)
  • Se débarrasser de la souffrance chronique
  • Retrouver une qualité de vie normale

Pour les personnes de 50 ans et plus qui ont les mains qui commencent à s’ankyloser. Pour ceux qui comprennent les enjeux et qui veulent limiter la consommation de ces produits dangereux.

Selon Seignalet si les aliments sont de qualités, la quantité est moins importante. Cependant, il est toutefois meilleur pour votre santé si vous mangez peu.

 

traitement naturel maladie de crohn

Principales exigences du régime alimentaire du Dr Seignalet :

  1. Exclusion des laits animaux de toutes origines et de leurs dérivés (yaourt, fromage…)
  2. Suppression des céréales (blé, l’orge, le seigle, l’avoine et le maïs ainsi que toutes les céréales apparentées, alors que le riz, le sarrasin et le sésame sont autorisés.)
  3. Exclusion des produits cuits à température trop élevée, c’est à dire à plus de 110°. Jusqu’à ce degré de cuisson il se forme très peu de mutagènes et de molécules de Maillard.
  4. Suppression des charcuteries cuites
  5. Exclusion des huiles raffinées et leur remplacement par des huiles vierges consommées crues (non soumises à la chaleur).
  6. Consommation la plus réduite possible de produits pollués et donc une plus grande part d’aliments biologiques.
  7. réduction de la consommation le plus possible d’aliments préparés industriellement.
  8. Consommation la plus réduite possible du sucre blanc raffiné.
  9. Limitation de la consommation de sel.

Aliments autorisés :

Céréales : le riz (brun et blanc), le sarrasin, le sésame, le quinoa, le tapioca, les pâtes de riz blanc ou brun, ou de quinoa.) le riz brun est préférable au blanc.

Légumes : tous A manger crus le plus possible. Favoriser sinon la cuisson à la vapeur douce.

Les légumineuses : fèves, haricots blancs, rouges, lentilles, les pois, les pois chiche.

Fruits : Tous les fruits frais sont recommandés. Les fruits secs sont également recommandés : amandes, dattes, noisettes, noix, olives, pignons et pruneaux.

Les graines : Graines germées de soja, de lentilles, de pois chiches, de haricots, de luzerne et de riz sont conseillées.

Probiotiques : recommandé à base de yaourt de soja ou de riz.

Viandes et poissons : poissons gras comme le saumon, le flétan, le hareng, le maquereau, les anchois et les sardines mais aussi la viande blanche.

Matières grasses : Huiles vierges utilisées crues : huile d’olive; huile de noix, huile de bourrache

Sucreries sucres complet pris avec modération (sirop d’érable, miel, sucre brun non raffiné. Chocolat noir cru en petite quantité.

Boissons : Eau, boissons à base de riz, à base d’amande. Faites attention à votre consommation de café et de thé, cela doit rester raisonnable.

Assaisonnements : poivre, vinaigre, citron, oignon, ail, moutarde, persil, câpres, cari, plantes aromatiques. Pour le sel prenez du sel complet comme le sel de l’Himalaya riche en minéraux et oligo-élements.

Suppléments alimentaires : seuls les suppléments en vitamine D sont fortement recommandés

 

Aliments à éviter ou mieux à supprimer :

Laits de source animale ainsi que leurs dérivés : beurre, crème, fromages, yaourt, crème glacée…

Céréales : tous les aliments qui contiennent du blé, orge, seigle, kamut, avoine, maïs, épeautre ainsi que les pâtes prêtes à manger comme les biscuits, les craquelins, les pâtisseries, pâtes, bière.

Matières grasses : huiles raffinées soumises à la chaleur et/ou traitement chimique. Évitez les gras trans (margarines préparées à partir d’huile hydrogénée. Évitez l’huile de palme qu’on retrouve souvent dans les gâteaux, pâtisseries et produits industriels). Limitez la prise de gras saturés.

Assaisonnements :

Limiter le plus possible le sel blanc raffiné

Sucreries : supprimer le sucre blanc raffiné, jus, boissons gazeuses et confitures sont à proscrire.

Viandes : diminuer l’apport des viandes rouges en faveur des viandes blanches tout en limitant leur consommation.

Eviter les aliments fabriqués industriellement à partir de produits animaliers comme les charcuteries, le bacon, les blancs d’œufs en poudre et la poudre de lait.

Évitez le plus possible la cuisson à une température supérieure à 110°C pour empêcher la formation de glycotoxines. Eviter de consommer des grillades ou fritures et la cuisson sur le barbecue. Ce genre de cuisson favorise une forte production de glycotoxines.

Cependant la température élevée induit moins de glycotoxines dans les poissons que dans les viandes.

Aliments préparés: Supprimer les aliments industriels. Eviter les frites et les croustilles. Vous pouvez par contre manger des pommes de terre cuites à la vapeur.

 

Pourquoi ce traitement est méconnu :

Plusieurs raisons peuvent être avancées :

  • coté draconien du régime susceptibles de rebuter plus d’un patient
  • l’approche de Jean Seignalet est radicalement différente de celle enseignée à la faculté : un régime, là où des traitements lourds échouent encore souvent. Ainsi ce grand médecin s’est fait un grand nombre d’ennemis dans le monde médical.

Toujours est-il que cette approche nutritionnelle n’est toujours pas enseignée dans les facultés de médecine, elle reste donc presque totalement inconnue du corps médical.

Paradoxalement ce sont les patients eux mêmes qui en entendent parler, par un proche, une association ou sur internet et interrogent ensuite leur médecin… ils reçoivent alors bien souvent en retour un sourire amusé, voire ironique…

Heureusement certains médecins ont suivi ses pas comme le professeur Henri Joyeux : un des premiers défenseurs de Jean Seignalet : tous deux montpelliérain, il était bien placé pour juger des bienfaits du régime hypotoxique.

Aussi Il a bien sûr publié plusieurs livres sur le sujet. Mais aussi le Docteur Philippe Fievet, Le docteur S.Boyd Eaton, Jacotot, Dr Loren Cordain, Rueff, Thierry Souccar, Marion Kaplan…

N’oublions pas que ce régime fut adopté et est adopté encore par de nombreuses populations comme les Esquimaux. Ceux-ci sont épargnés des maladies inflammatoires chroniques et ne consomment ni laits transformés, ni céréales…

Comme les Asiatiques et les Africains à une époque, mais c’est malheureusement en train de changer.

Les maladies dégénératives dépendent de trois facteurs indissociables :

génétiques, environnementaux (alimentation, polluants) et mentaux : stress et émotions. Le stress et la gestion des émotions jouent une grande part dans nos faiblesses et amoindrissent l’état du corps.

Traitement des causes de l’hyper-perméabilité intestinale :

Vérifiez l’absence d’intoxication aux métaux lourds

Les symptômes principaux sont : neuro-musculaires (fatigue, maux de tête, troubles du sommeil, douleurs chroniques…), immunitaires (allergies, infections à répétition, maladies auto-immunes…), cutanéo-muqueux,…

Apprenez à gérer le stress : yoga, sophrologie, relaxation. Optez pour un coach peut s’avérer être gage d’une meilleure santé sur le long terme. Ce n’est vraiment pas à négliger tant le stress peut impacter nos vies.

Le diagnostic d’intoxication aux métaux lourds ne peut-être confirmé que par un dosage urinaire après test de chélation réalisé par un médecin habitué et avec un laboratoire spécialisé.

 

 

La prévention :

  • Eviter les produits contenant les métaux lourds : soins- dentaires, nourriture, déodorants…
  • Eviter les chewing-gums, la mastication entraîne par la salive, les métaux lourds présents en bouche vers l’intestin

Faire une chélation douce et continue par du charbon actif : une cuillère à soupe le soir au coucher, une semaine par mois « à vie », permet d’augmenter l’élimination naturelle des métaux lourds, et aide aussi à restaurer une flore intestinale saine. Vous pouvez le trouver en magasin bio, il existe aussi sous forme de cachet car il est difficile de le boire comme ça.

Restaurer votre flore intestinale :

Protocole à suivre :

  • Pendant les dix premiers jours prenez du charbon actif, une cuillère à café matin (avant le petit déjeuner) et vers 17h dans un verre d’eau tiède.
  • Les jours suivants prenez des probiotiques et des prébiotiques.
  • Mangez suffisamment d’acides gras oméga-3 (noix, noisettes, amandes au naturel une quinzaine par jour. Évitez les fruits secs salés et/ou fumés.  Consommez des petits poissons gras (sardines, maquereaux…).
  • Consommez beaucoup de légumes cuits, salades, plantes et épices douces (cumin, fenouil…)
  • Prenez régulièrement des tisanes (achillée, ortie, souci, camomille allemande…)

Pour ceux qui ont du mal à digérer les aliments :

Faites votre régime non pas en mangeant mais en buvant. Le système digestif se reposera ainsi. Des jus de fruits et des légumes. Faites attention à ce qui vous convient le mieux.

Évitez les poireaux, les tomates, la vanille( attention donc au chocolat), les fraises, les prunes, les œufs

.

Hygiène de vie :

Faites une dizaine de respirations lentes avant chaque repas et 10 de mieux après. Une inspiration profonde en comptant jusqu’à 5 et on expire profondément en comptant jusqu’à 10. Ce qui abaisse le niveau de stress de façon significative.

Mastiquez longuement

Marchez minimum 30 minutes par jour à bonne allure.

 

 

Les compléments au traitement :

Si vous avez adopté un régime strict comme cité plus haut sans faillir et que vous ne voyez pas de résultats, il se peut que ce soit les métaux lourds. Dans ce cas il faut faire une recherche pour voir si vous êtes empoisonnés aux métaux lourds.
Les métaux lourds se retrouvent un peu partout :
  • De l’aluminium dans la nourriture industrielle
  • Ampoules basses consommation contiennent 4000mg de mercure
  • amalgames métalliques gris 40 à 50% de mercure + argent + étain
  • Vaccins : mercure ou hydroxyde d’aluminium
  • médicaments
  • certains produits de la mer
Ces métaux créent de la porosité intestinale et laissent passer des molécules du gluten qui vont polluer le sang et crée divers problèmes dans le cerveau. C’est le même procédé avec la caséine et le sucre raffiné.
La chélation peut être nécessaire et ça marche dans de nombreux cas.
 Compléments à ce traitement naturel :
Pour l’inflammation intestinale :
  • l’argile
  • Psyllium
  • Charbon
  • Balai intestinal
Plantes adaptogènes :
  • Rodhiola
  • Maca
  • Astragale
Vous pouvez aussi prendre de l’huile de coco bio extraite à froid qui va venir booster le système immunitaire, l’huile d’olive aussi.
Régénérer le corps avec :
Pour stopper les douleurs : un verre d’argile et lavement du colon.
Le professeur Henri Joyeux de Montpellier préconise pour la maladie de Crohn, des traitements naturels.
Notamment :
Perméa Régul qui répare la paroi intestinale. 50€ / mois à commander au laboratoire Copmed sur internet, lien ici.
Aussi de retrouver des forces en consommant du pollen de fleurs (frais de préférence), vous pouvez en trouver surgelé dans les magasins bio, ainsi que de la gelée royale qui sont des reconstituants profonds.
Il faut prendre aussi des doses massives de jus de légumes frais et bio tout au long de la journée. Si vous n’avez pas d’extracteur à jus, vous pouvez voir l’article sur les extracteurs lequel choisir.
  • Pour cuire vos aliments, utilisez uniquement la vapeur douce.
  • Prenez de l’huile de coco deux cuillères par jour avec vos tisanes par exemple.
 Le stress est aussi un facteur important de la maladie. Parfois les patients déclenchent la maladie à la suite d’un stress chronique ou d’un gros stress. Le stress est nécessaire quand il est bien géré mais lorsqu’il devient chronique il est dangereux. La meilleure chose à faire est d’apprendre à gérer le stress, il existe pour cela différentes méthodes comme la relaxation, les ballades en montagne, la sophrologie, la méditation, la cohérence cardiaque et la respiration profonde. Vous pouvez trouver en cliquant ici un coach qui vous apprendra à gérer efficacement le stress.

Le stress affaiblit les glandes surrénales, ce qui entraîne une baisse de la fonction des émonctoires conduisant à une auto-intoxication. C’est évidemment pire si on a une alimentation inadéquate qui agresse l’intestin, le rend poreux et envahit ainsi l’organisme de protéines étrangères. Surtout ne prenez pas d’anti-inflammatoires, de cortisone ou des immunosuppresseurs (ex: HUMIRA). Non seulement ils ne corrigent pas les causes des problèmes mais ils ont des effets secondaires longues comme un bras. Donc ça ne vous guérira pas.

Quand vous êtes touché par la maladie de Crohn, il ne faut pas désespérer, cette maladie est un stade avancé pour les intestins. Il vous faudra du temps de la patience et du courage. Mais vous y arriverez, surtout si vous avez le moral. Restez entouré est important aussi.

En plus du régime hypotoxique que vous pouvez mettre en place, vous pouvez tester un jeûne qui vous permettra de vous nettoyer en profondeur.

Cela va reposer le corps, vous pouvez aussi faire des monodiètes de quelques jours. Allez voir l’article sur le jeûne, vous en apprendrez plus. Aussi n’hésitez pas à prendre les plantes en tisanes et les autres suggestions qui vont venir vous soulager.

Le jus d’Aloe vera est aussi à prendre car il va permettre une cicatrisation des intestins. Prenez le bio, vous pouvez en trouver dans les magasins bio ou en cliquant ici.

Bien sûr il va vous falloir faire des efforts, mais sachez que cela en vaut la chandelle. Il n’y a pas plus important que la santé.

Avec ce régime hypotoxique sur 72 malades atteint de la maladie de Crohn, 62 ont eu une rémission complète, 2 à 90%, 7 à 50%. Un seul a été un échec.

Face à ces résultats je vous conseille vivement de le tenter puisque vous n’avez absolument rien à perdre. De plus ce régime est aussi un traitement naturel pour bons nombres de maladies chroniques, maladies auto-immunes …

N’hésitez pas aussi à consulter mon article sur la maladie Caeliaque. Je compte sur vous pour mettre en place toutes ces informations et voir ainsi votre maladie s’éloigner. 🙂

Pour aller plus loin, si ça vous intéresse, je vous mets en lien des livres que j’ai moi même lu et qui sont très instructif sur le sujet.

Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation de Jacqueline Lagacé

L’alimentation ou la troisième médecine de Jean Seignalet

Téléchargez 3 vidéos privées offertes sur la santé et l’alimentation

Bonne santé à vous

N’oubliez pas la santé n’attend pas.

Vous n’êtes pas seul.

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