la maladie caeliaque

Salut les loulous 😁

Aujourd’hui un point sur cette maladie de plus en plus répandue, la maladie cœliaque.

Dans cet article on va voir :

  • Le gluten
  • Les métaux lourds
    Les céréales 🌾 et le gluten
  • Qu’est-ce que cette maladie cœliaque ?
  • Quels sont les symptômes ?
  • Qu’est-ce que le régime sans gluten ?

 

 

Le Gluten

 

 

Le gluten est une protéine contenue dans de nombreuses céréales comme le blé, l’orge, le seigle, l’avoine, le kamut ou encore l’épeautre. De nos jours, on le retrouve partout,  que ce soit dans les plats préparés, les sauces, le pain, les pizzas, les pâtes, les pâtisseries, les conserves et même le whisky. C’est un mélange de protéines et d’amidon dans la plupart des céréales. Il constitue 80% des protéines contenues dans le blé. Il sert de liant dans de nombreuses préparations en raison de sa grande élasticité. Ce qui n’a pas échappé aux industriels qui en ont pris partis en faisant des croisements et manipulations, ce qui a aboutit à des céréales beaucoup plus riches en gluten qu’avant.

Le gluten se divise en deux groupes : les prolamines et les gluténines.

Les protéines de la famille des prolamines sont à la source de la maladie cœliaque et de l’intolérance. Le blé (alpha giadine), le seigle (sécaline) et l’orge ( hordénine) sont les plus toxiques, suivis du maïs (zénine).

L’alimentation moderne est riche en macromolécules auxquelles nos enzymes ne sont pas adaptées.

Même pris en petite quantité ou exceptionnellement, un aliment contenant du gluten provoque des lésions de l’intestin. Actuellement, les industries agroalimentaires modifient de façon exagérée les céréales, qui sont devenues inassimilables et donc beaucoup plus toxiques pour l’organisme qu’elles ne l’étaient déjà auparavant.

Céréales et leurs pourcentages de prolamine :

 

Blé (froment)…………….69%

Epeautre…………………..69%

Kamut………………………69%

Seigle……………………….30 à 50% de sécaline

Orge…………………………46 à 52% de hordénine.

Maïs………………………….55% de zénine

Sorgho………………………52% de cafirine

Millet………………………….40% de panicine

Avoine……………………….20 à 30% d’ avénine

Teff……………………………..12%

Fonio…………………………..inférieur à 10%

Riz………………………………5% d’orzénine.

Les céréales qui lèvent très peu ont un pourcentage de prolanine très bas.

 

Le quinoa, l’amarante et le sarrasin sont des semences et non des céréales.

 

Lorsque les protéines des céréales et du lait ne sont pas complètement dégradées, celles-ci franchissent la paroi intestinale et se retrouvent dans le système sanguin. Ces peptides alors transformés en « peptides opioïdes » vont se comporter dans l’organisme comme certains dérivés morphiniques et se fixer sur les récepteurs biochimiques spécifiques à ces substances. En occupant et en saturant les récepteurs, les peptides provenant du gluten et de la caséine mal métabolisés, vont alors entraîner des dérèglements du comportement et favoriser le développement de maladies dégénératives et du système nerveux central. Une molécule de gluten contient 16 molécules opioïdes.

Des études ont montré le gluten comme étant responsable du syndrome de l’intestin irritable qui touche près de 10% de la population.

Certaines personnes sont sensibles au gluten, mais pour d’autres c’est bien pire. Ils développent la maladie cœliaque : une maladie auto-immunitaire qui se manifeste lorsqu’une personne ingère du gluten. L’organisme fabrique alors des auto-anticorps qui vont attaquer les cellules de son propre organisme et plus particulièrement les cellules du tube digestif. Il en résulte une atrophie des villosités et une malabsorption suite à la réduction de la surface d’absorption. Attention le gluten se cache partout notamment dans le fromage, charcuteries, confitures, bière, gin, whisky, yaourts, mélanges d’épices.  Le gluten est reconnu depuis longtemps comme allergène/antigène majeur. Une réaction d’intolérance sert de base au mécanisme de cette maladie. Le gluten déclenche en tant qu’antigène une réaction immunitaire qui, suite à un apport alimentaire quotidien, aboutit à une réaction inflammatoire chronique avec finalement une atteinte des tissus. Les lésions tissulaires progressent au cours du temps jusqu’à la destruction complète des villosités intestinales. Les villosités sont des structures en forme de vague qui constituent les « replis » de l’intestin et qui permet l’absorption de la majeure partie des nutriments, des vitamines et minéraux.

Si l’on mange mal, on va sélectionner certains types de bactéries, favorisant ainsi les unes par rapport aux autres. L’alimentation moderne apporte énormément de carences et plus on est carencé, plus on a des microvillosités défectueuses, et donc on peut de moins en moins absorber et digérer correctement les produits. Cela aboutit à une détérioration de la muqueuse intestinale.

 

On crée alors une hyperperméabilité intestinale.

 

L’alimentation est un facteur environnemental qui excite le système immunitaire, ce qui fait que la réaction immunitaire s’auto-entretient. Si vous arrêter d’exciter le système immunitaire, les choses se calment et petit à petit il y a une régulation. Si l’inflammation persiste, l’intestin devient incapable d’absorber certains nutriments, vitamines et minéraux. Il peut s’ensuivre une malnutrition malgré une alimentation normale. D’autres symptômes variables peuvent se manifester, comme une fatigue, une dépression et des douleurs articulaires. Avec le temps, rien ne va en s’arrangeant.

On sait que l’alimentation peut modifier jusqu’à 60% l’expression des gènes. On ne va pas créer de nouveaux gènes, mais on peut accentuer très fortement la production de molécules bénéfiques ou au contraire maléfiques. Les aliments que nous mangeons vont directement, sous forme découpée, au niveau du génome. Ce sont des promoteurs du génome.

Dans énormément de maladies graves et compliquées, pour lesquelles il n’y a pas de solution médicamenteuse, si l’on ferme la perméabilité intestinale, immanquablement on va forcément améliorer les choses.

Le mercure augmente la perméabilité intestinale. Il n’est pas seulement toxique pour le cerveau mais aussi pour tous les organes et les tissus.

 

Symptômes et signes d’intolérance au gluten

 

Anémies (le niveau de fer redevient très vite normal lors de la suppression du gluten)
Effets sur la mémoire et l’apprentissage
Problèmes d’écriture, problèmes scolaires
Dyslexie
Manque de confiance en soi
Diminution à la socialisation, dépression
Troubles du sommeil
Modifications de la vie sexuelle
Constipation
Diarrhée
Gaz intestinaux
Maladie de Crohn

Régulations de la température corporelle
Ralentissement des mouvements péristaltiques (qui aboutit à une constipation)

 

 

Pour en savoir plus sur le gluten

 

 

Les effets du gluten sur le cerveau

 

La protéine pénètre le cerveau, les peptides en augmentent la perméabilité. On les retrouve dans le liquide céphalo- rachidien et perturbent l’apprentissage, l’affectivité, la socialisation.
Surtout ils perturbent la trophicité et l’organisation cérébrale dans les premières années de vie et à la puberté, périodes de maturation : des migrations et positionnement des neurones et de la multiplication des cellules gliales (neurones) dans les différentes couches tissulaires.

Le terme trophicité fait référence à l’ensemble des phénomènes qui entrent en action afin de permettre la nutrition et le développement des tissus et des organes. On parle de trophicité pour désigner un organe ou une cellule qui a suivi un développement normal. Si la trophicité n’est pas observée, cela signifie qu’une partie anatomique n’a pas la forme, la dimension ou la structure qu’elle devrait avoir.

Dans le système nerveux les cellules gliales sont les cellules qui forment l’environnement des neurones. Elles assurent le maintien de l’homéostasie, produisent lamyéline et jouent un rôle de soutien et de protection du tissu nerveux en apportant les nutriments et l’oxygène, en éliminant les cellules mortes et en combattant les pathogènes. Les cellules gliales représentent environ 50 % du volume cérébral.
Dans la maladie cœliaque, le gluten avec la complicité de l’HLA-DQ2 génère un anticorps fatal à la transglutaminase, enzyme de réparation tissulaire de la muqueuse digestive qui existe dans d’autres tissus (cerveau notamment). C’est la perte de cette faculté de réparation qui entraînera l’atrophie villeuse et le syndrome digestif.

Les « cœliaques » ont de plus, soit par déficit enzymatique soit par effraction muqueuse, une hyperpeptidémie – hyperpeptidurie opioïde responsable d’un tableau neuropsychiatrique (épilepsie, dépression), dans 2/3 des cas.

La maladie cœliaque est une allergie au gluten, mais on sait que 30% des adultes sont intolérants au gluten.

 

Le gluten et les atteintes neurologiques

Sans graisse, riche en fibres, en magnésium et en vitamines B1 et B6, le pain pourrait être un parfait aliment santé, base idéale d’une alimentation saine et équilibrée. Mais…

Nombreuses sont les personnes souffrant de diverses maladies et troubles dès lors qu’elles s’alimentent avec ce « mythique aliment » qu’est le pain.

Maladie cœliaque, maladie de Crohn, cancer des intestins, ajoutés aux pathologies psychiatriques et divers troubles du comportement tels l’autisme, l’hyperactivité, les troubles scolaires ou encore la schizophrénie… Bref tant de pathologies, troubles mentaux plus divers les uns que les autres dont le principal responsable incriminé est… le gluten du pain !

Agriculture… évolution et mutation

L’agriculture de l’Homme occidental a délaissé depuis longtemps l’exploitation naturelle des cultures au profit de « l’intensif ». Suivant les régions du monde et durant des milliers d’années, les céréales ont été la base de notre nourriture. Le blé, l’orge, l’avoine, le seigle, le riz… autrefois sauvages, présentaient une très grande variabilité génétique mais ceux-ci furent très vite réduits par l’autopollinisation dans les champs puis par la sélection des espèces par l’Homme.

En effet, dès l’époque romaine, les espèces cultivées présentaient de meilleures capacités à s’agglutiner pour la confection de la pâte à pain, qualité liée à la présence de gluten et furent donc privilégiées.

C’est ainsi que les céréales mutantes caractérisées par un rachis solide (le rachis désigne la fixation de la graine à l’épi) tendent à se multiplier dans les zones cultivées, au détriment des céréales ordinaires : le gluten a fait son apparition dans notre « pain quotidien » !

 

Bien que l’agriculture permit la sédentarisation de l’humanité, il y eut cependant un prix à payer : la genèse de nouvelles maladies liées au caractère toxique de l’intolérance au gluten, plus communément appelée la maladie cœliaque.

 

 

Pourquoi y a-t-il de plus en plus de personnes allergiques et intolérantes aux céréales ?

 

L’intolérance au gluten se résume à un dérèglement de notre système enzymatique. Les protéines des céréales ne sont, en effet, pas complètement digérées, il en va de notre santé. Même le plus succulent des pains naturels à base de farine de blé bio, pétri avec amour et garanti sans produits chimiques et sans conservateurs, constituerait un redoutable poison pour l’organisme intolérant ! Quels sont les principaux suspects pointés du doigt par bon nombre de chercheurs internationaux ? Appelons à la barre les métaux toxiques et les virus…

 

 

 

Les métaux lourds incriminés

pesticides

 

Nous retrouvons les métaux toxiques tels le plomb, le cadmium, l’aluminium et, enfin, l’ennemi numéro un le plus redoutable, le mercure !

Ces métaux, nous les côtoyons au quotidien : amalgames dentaires (mercure, étain, argent), cigarettes (cadmium, mercure), vaccins en général (aluminium jouant le rôle de conservateur) et plus particulièrement le vaccin contre le ROR rubéole-oreillons-rougeole (mercure sous forme de thimérosal), ou encore pesticides en tout genre, additifs et conservateurs alimentaires, etc.

En s’accumulant dans l’organisme, les métaux lourds ont une action inhibitrice sur une classe d’enzymes que l’on nomme les peptidases. Ces dernières sont notamment destinées à la dégradation complète d’un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten. Par exemple, le mercure inhibe la DPPIV, une enzyme censée détruire le glutamorphine au cours de la digestion.

Quand l’intestin déraille…

C’est un véritable empoisonnement chronique qui atteint la personne. Les protéines issues du pain, non complètement dégradées, franchissent en premier lieu la paroi intestinale, déjà altérée par le mercure et les virus, et se retrouvent ainsi dans le torrent du système sanguin.

Ces peptides, alors transformés en « peptides opiacés », vont se comporter dans l’organisme exactement comme certains dérivés morphiniques et se fixer sur les récepteurs biochimiques spécifiques à ces substances. En occupant et en saturant les récepteurs, les peptides provenant du gluten, mal métabolisés, vont alors entraîner des dérèglements du comportement et favoriser le développement de maladies dégénératives du système nerveux central. En effet, l’accumulation de ces opioïdes inhibe le développement de ce dernier, provoquant ainsi un dysfonctionnement progressif.

Les virus des vaccins peuvent circuler dans le sang, se loger dans différentes zones cérébrales, causant ainsi, en association à l’action des glutamorphines, de légères encéphalites, des arrêts du langage, etc.

Pire encore, les micro-organismes (champignons comme le Candida albicans) peuvent s’installer rapidement dans toutes les muqueuses et en particulier dans l’intestin. Véritables envahisseurs, ils contribuent à la formation d’une paroi empêchant l’absorption normale des aliments, des vitamines et… du pain !

Les symptômes majeurs

Le désordre biochimique auquel se retrouve confronté notre organisme lors d’une intoxication au gluten est à l’origine d’un éventail de désordres comportementaux souvent qualifiés, de façon erronée, de « psychosomatiques » ou « gastriques ».

Quelques exemples :

problèmes scolaires, dyspraxie, dyslexie, déficit d’attention et de comportement, hypo et hyperactivité, problèmes relationnels, violences, divers types autistiques (avec ou sans langage), troubles involontaires convulsifs (tic), troubles obsessionnels compulsifs (toc), automutilations, perturbation du sommeil, fatigue chronique, maladies de l’intestin (ballonnements, constipation, maladie cœliaque, maladie de Crohn, carcinomes de l’intestin…) schizophrénie, etc.
Tous ces troubles obscurs peuvent être prévenus, notamment grâce à une simple analyse d’urine : la peptidurie. Celle-ci va mettre en évidence des toxiques, et en quelle quantité, qui perturbent l’activité électrique du cerveau.
Céréales complètes
La science a permis de séparer le son des germes à grande échelle. C’est ainsi que la farine raffinée a envahie nos maisons. Elle est constituée principalement de l’endosperme amylacé. Elle a permit de fabriquer des produits de texture plus souple et qui restent frais plus longtemps d’où son succès. Cependant le germe renferme une foule de nutriments importants perdus lorsqu’on raffine le grain.

De nos jours, les aliments à base de céréales complètes sont de plus en plus reconnus comme facteur de santé et de bien-être. Les recherches effectuées montrent de manière cohérente que la consommation régulière d’aliments contenant des céréales complètes dans le cadre d’un régime diététique peut réduire le risque d’affection cardiaque, de certains types de cancer, la survenue du diabète de type 2, et qu’elle peut également aider à contrôler le poids corporel.

 

 Amylacé : qui contient de l’amidon ou composition similaire à l’amidon.

Définition : graines complètes 

 

Chaque grain de céréale est constitué de trois parties distinctes : l’enveloppe de son, riche en fibres, le germe, partie intérieure du grain renfermant des micronutriments, et son « corps » principal, connu sous le nom d’endosperme. Le terme de « graine complète » signifie que ces trois parties ont été conservées, pour être consommées écrasées, éclatées, sous forme de flocons ou moulues. Le plus souvent, les graines complètes moulues sont intégrées à de la farine utilisée pour la préparation de pain, de céréales alimentaires, de pâtes, de biscuits et autres aliments à base de céréales. Quelle que soit la manière dont est traité le grain, un produit à base de céréales complètes doit contenir approximativement la même proportion de son, de germe et d’endosperme que celle existant à l’origine dans la graine.

 

Anatomie d’une graine complète

 

Son : enveloppe extérieure de la graine constituée de plusieurs couches, et qui protège les deux autres parties du rayonnement solaire, des insectes, de l’eau et des maladies. Il contient des fibres, d’importants anti-oxydants, du fer, du zinc, du cuivre, du magnésium, des vitamines B et des phytonutriments.

 

Germe : organisme à l’état embryonnaire, qui donne une nouvelle plante après fertilisation par le pollen. Il contient des vitamines B de la vitamine E, des anti-oxydants, des phytonutriments et des graisses insaturées.

 

Endosperme : source nutritive du germe, qui fournit à la jeune plante, en cas de germination, l’énergie essentielle à sa croissance. L’endosperme, partie la plus développée de la graine, contient des glucides amylacés, des protéines et de petites quantités de vitamines et de minéraux. 

 

 

Les fibres ne sont pas l’unique atout des céréales complètes

 

Les céréales complètes sont riches en fibres.  Leurs bienfaits ne s’arrêtent pas là. Elles sont bonnes pour le cœur et l’appareil intestinal. Un certain nombre d’études montrent que, chez la femme, cette incidence de la consommation de céréales complètes sur les pathologies cardiaques ne se limite pas à l’apport en fibres, tandis que chez l‘homme, une part significative de la protection apportée est attribuable au son ou aux composants fibreux.

 

L’intérêt des céréales complètes est en grande partie lié au fait que la graine est consommée en intégralité, ce qui se traduit par un apport en vitamines (vitamines B et E), en minéraux (fer, magnésium, zinc, potassium, sélénium), en acides gras essentiels, en composés phytochimiques (composants des plantes physiologiquement actifs qui ont des effets fonctionnels positifs) et autres nutriments bioactifs. La plupart des substances bonnes pour la santé sont contenues dans le germe et le son ; elles comprennent de l’amidon résistant, des oligosaccharides, de l’inuline, des lignanes, des phytostérols, de l’acide phytique, des tanins, des lipides et des anti-oxydants tels que les acides phénoliques et les flavonoïdes. On estime que ces nutriments, ainsi que d’autres composants des céréales complètes, ont, en termes de santé, un effet accru dû à leur synergie s’ils sont consommés ensemble. 

 

 

La maladie cœliaque

 

La maladie caeliaque est une maladie de plus en plus fréquentes. C’est une maladie digestive dont le seul remède est la suppression totale du gluten de son alimentation. C’est une intolérence permanente à une ou plusieurs fractions protéiques du gluten. Elle provoque une atrophie villositaire (destruction des villosités de l’intestin grêle). C’est pourquoi s’ensuit la malabsorption des nutriments : fer, calcium, acide folique.

 

Attention : les allergies au blé non rien à voir avec l’intolérence au gluten.

La maladie caeliaque n’est pas une intolérence alimentaire puisqu’il y a une réaction immunitaire en cause. La réaction anormale du système immunitaire se retourne contre l’organisme en attaquant l’intestin grêle. C’est donc une maladie auto-immune à cause du gluten.

 

Comment se présente la maladie Cœliaque ?

 

Chez l’enfant, elle se manifeste par des diarrhées chroniques, la fatigue, la tristesse. Ballonné, ralentissement de la croissance, retard d’apparition de la puberté, anémie, anomalies de l’émail dentaire, douleurs articulaires.

 

Chez l’adulte :

  • Diarrhée
  • Des douleurs abdominales, des gaz et des ballonnements
  • De la fatigue et une irritabilité
  • Amaigrissement extrême
  • Ostéoporose
  • Crampes musculaires
  • Des douleurs aux os et aux articulations
  • Irrégularités menstruelles
  • Fausses couches à répétition
  • Des éruptions cutanées
  • Des aphtes ou ulcères dans la bouche
  • Une pâleur, en cas d’anémie
  • Un état dépressif
  • Une infertilité ou une absence de menstruations
  • Des engourdissements ou des douleurs

 

Le seul traitement est l’exclusion à vie du gluten. Le problème est que le gluten se cache partout. On en trouve même dans les épices, le whisky … dans la farine..ou même par contamination.

Certains facteurs environnementaux (infections intestinales, stress aigu…) peut engendrer la maladie. Elle peut aussi être héréditaire. Les personnes prédisposées à cette maladie ont une plus grande perméabilité intestinale, ce qui permet au gluten de déclencher une réaction immunitaire.

  • Qu’arrive-t-il si vous ne vous soignez pas ?

  • Le principal problème de cette maladie résulte dans la mauvaise absorption des nutriments dans l’intestin. Ce qui a de lourdes conséquences :
  • Malnutrition : donc fatigue, amaigrissement, faiblesse musculaire et carences.
  • Intolérance au lactose : Il faut bien comprendre ici que la paroi intestinale est endommagée. Cette intolérance peut disparaître grâce à une diète sans gluten. Remarquez que je ne vous conseille pas de garder le lait et les produits laitiers dans votre alimentation.
  • Anémie : le fer n’est plus absorbé.
  • Ostéoporose : mauvaise absorption du calcium et de la vitamine D
  • Calculs rénaux
  • Neuropathie : atteinte des nerfs(engourdissements dans les membres ou des douleurs), migraines, crises d’épilepsie…

Infertilité et fausses couches

Arthrite : inflammations des articulations

Dermatite herpétiforme : affection de la peau : démangeaisons, sensation de brûlure et apparition de cloques rouges ( coudes, genoux et fesses).

Certains cancers : lymphome intestinal, cancer de l’intestin et d’autres

 

Le diagnostic

 

3 étapes :

  • Un test sanguin permet de détecter le fort taux d’anticorps. Le corps réagit de façon anormale.
  • Prélèvement de tissus dans l’intestin : si il n’y a plus de villosités, c’est qu’elles ont été détruites par le système immunitaire.
  • La diète sans gluten confirme le diagnostic

 

Le régime sans gluten :

 

 

Il est évident qu’il est très difficile de suivre un tel régime car le gluten a tout envahie. Mais ce n’est pas impossible 😉

Comment y voir plus clair :

Le régime sans gluten doit éliminer toutes les céréales contenant du gluten, les sous-produits de ces céréales… Mais il ne suffit pas d’enlever les céréales et leurs farines, car le gluten se cache partout.

Le coût des produits sans gluten est élevé. Au Canada, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôts pour frais médicaux si vous avez la maladie cœliaque.

 

On l’a vu plus haut les céréales qui contiennent du gluten sont :

Le blé, le boulghour, l’orge, le seigle,l’épeautre, le kamut. Tous les produits de la boulangerie, pâtisseries, p^tes alimentaires, biscuits, céréales, biscuits apéritifs…

 

Dans les aliments préparés :

 

sauces, yaourts, crème glacée, bouillon, saucisses, sauces tomates, soupes, beurre. Attention le gluten se cache partout, il a plusieurs nom : malt, amidon(de blé, d’orge, de seigle…), protéines végétales hydrolysées, protéines végétales texturées. Le seitan est un aliment fait de gluten de blé. Les bières, certains médicaments et vitamines…

  • Les alcools : Gin, vodka, whisky, scotch.
  • Certains rouges à lèvres.

Attention à la contamination croisée : l’utilisation d’un grille-pain, échanges des couverts avec des personnes mangeant du gluten… la contamination croisée est vite arrivée.

 

Attention aux produits sans gluten :

gluten

J’avais fais un article là dessus où justement j’explique pourquoi il ne vaut mieux pas manger des produits sans gluten. Ils sont souvent riche en sucres, sels, et additifs chimiques. En réalité vous allez vous intoxiquer.

Voyons les choses du bon côtés profitez de votre maladie pour commencez à manger sainement. Vous verrez à quel point votre corps va se revigorer, se sentir mieux dans la tête comme dans le corps. 🙂

 

Alors ok Flo, mais comment faire :

Un bon régime sans gluten doit privilégier des aliments frais, bon pour le corps :

 

Permettez vous de redécouvrir ou découvrir certains aliments.

Fruits et légumes doivent faire l’objet d’une importante consommation

Viandes, poissons et volaille non panés, non frit, non marinés

Les légumineuses

Certaines céréales: le riz, millet et quinoa

La pomme de terre

Farines : riz, mais, pomme de terre, pois chiche.

 

Dans certains cas, rares, la maladie cœliaque est réfractaire. C’est à dire que la diète seule ne suffit pas à enrayer le problème. Le médecin prescrira alors certains médicaments. Toutefois, le corps a besoin d’un certains temps pour se purger. Il faut peut-être plus de temps à certains.

Le fait de bien mâcher les aliments permet une meilleure absorption de ceux ci.

Les bactéries présentes dans le yaourt sans gluten peut aider le flore intestinale à se reformer.

N’hésitez pas à appeler le restaurant pour savoir si il font du sans gluten

Cuisinez vous des plats à l’avance

Chez les proches, emportez vos plats.

 

Comment éviter les carences ?

 

La mauvaise absorption des nutriments peut provoquer des carences en fer, calcium, folates, vitamines (A,D, E, K) vitamines B et en fibres.

Où peut-on trouver les nutriments manquants dans une diète sans gluten ?

Fer : lentilles, haricots (blanc, verts, rouges), palourdes, huîtres, beaucoup de légumes verts comme les épinards, les brocolis…

Calcium : sardines, légumes verts…

Vitamine A : patates douces, citrouilles, carottes, épinards, choux, et beaucoup de légumes

Vitamine D : Saumon, thon, huître, jaune d’oeuf, le soleil 😉

Vitamine E : Amandes natures, graines de tournesol natures, noisettes, huile de colza.

Vitamine K : Choux, épinards, algues, brocoli, cresson, légumes verts

Folate vitamine B9 : légumineuses, épinards, asperges, graines de lin, haricots verts, blancs et rouges

Pour les fibres alimentaires :

 

Mangez des fruits frais pour bénéficier des fibres

Pains à base de farine de légumineuses

Pâtes aux riz brun, quinoa, pomme de terre ou mais

Mangez des noix, amandes, noisettes, graines et fruits secs non contaminés en guise de goûté ou pour mettre sur vos plats.

Mangez des légumineuses

Cultivez vos propres plantes aromatiques pour bénéficier de leurs bienfaits en s’assurant ainsi de ne pas les contaminer.

Voilà mes loulous 🙂

J’espère que cet article vous a plu. Il est intéressant pour ceux qui ne sont pas intolérants aussi, afin de mieux comprendre et aussi d’appréhender la maladie. Car comme on l’a vu la manipulation génétique du blé ne nous permet plus de bien le digérer, alors à terme…

C’est pourquoi, je vous conseille de limiter votre consommation voir de la supprimer, vous ne vous en sentirez que mieux. 😉

Voir aussi : Qu’est-ce qu’une intolérance alimentaire ?

Partagez cet article si vous pensez qu’il peut aider ou être utile à certaines personnes.

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Bonne santé à tous 🙂

 

Flo